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Vainqueurs d’un match haletant à Dallas pour ouvrir les playoffs (99-93), Rudy Gobert et ses coéquipiers ont d’ores et déjà récupéré l’avantage du terrain. Le Français, excellent défensivement, s’est d’ailleurs fait remarquer en conférence de presse avec une punchline bien sentie.
Snobé de manière historique en attaque (les détails de cet incompréhensible oubli ici), Rudy Gobert a tout de même trouvé le moyen d’impacter ce Game 1 de très grosse manière. Royal en défense toute la soirée, et plus particulièrement en deuxième mi-temps, le natif de Saint-Quentin a joué un rôle prépondérant dans la victoire des siens avec ses 17 rebonds, 3 contres et son éternel pouvoir de dissuasion.
Le succès a forcément dû ravir La Gobe, lui qui avait été trash-talké par plusieurs joueurs des Mavs avant la série, de Theo Pinson à Tim Hardaway Jr, en passant par Dorian Finney-Smith qui avait carrément déclarer « espérer que Gobert défende sur (moi), pour avoir plein de 3 points ouverts dans le coin ».
Rudy Gobert sort le bon mot du jour après le Game 1
Fidèle à sa ligne de conduite, le Français n’avait rien répondu de bien incisif dans les médias, mais c’est sur le terrain qu’il a réglé ses comptes avec cette performance déterminante. De quoi lui donner de l’élan pour lâcher une punchline face à la presse lorsque la domination sans partage du Jazz au rebond a été évoquée :
Rudy Gobert, on whether outrebounding teams by such a margin might disincentivize them to go small in the future: "Everyone looks small to me."
— Eric Walden (@tribjazz) April 16, 2022
Rudy Gobert, questionné sur la possibilité de décourager les Mavs de jouer small ball après une telle marge au rebond ce soir :
« Tout le monde a l’air petit à mes yeux ».
Boum, c’est dit. En chiffres, le Jazz a capté 53 rebonds ce samedi soir, dont 17 pour le seul Gobert. En face, les Mavs ont dû se contenter de 34 prises, ce qui signifie que le Frenchie a lui seul a pris la moitié du total de Dallas. Un règne sans partage, qui fera peut-être réfléchir les Texans à deux fois avant d’à nouveau s’aventurer à trash-talker notre Rudy national.
Le pivot du Jazz, lui, poursuit tranquillement son chemin. Les expériences passées du Jazz lui font se rappeler que le chemin est encore très long, et que cette victoire, aussi importante soit-elle, n’est que la première pierre d’un long et sinueux édifice. Mais, tout de même, cette petite phrase teintée de certitude, pour ne pas dire d’insolence, traduit un joli sentiment du devoir accompli chez le tricolore.
Sur le terrain (défensivement du moins) comme en conférence de presse, Rudy Gobert a dominé lors de ce Game 1. De bon augure pour le Jazz… et plus inquiétant pour des joueurs de Dallas qui ont peut-être un peu trop titillé la bête.
