NBA – Rudy Gobert, la preuve implacable qui clot le débat

Alors que la saison régulière touche à sa fin, un grand débat concernant Rudy Gobert est relancé : doit-il remporter le trophée de défenseur de l’année ? Si vous posez la question à Draymond Green, la réponse est non. Pourtant, un journaliste vient d’apporter une preuve qui devrait fermer quelques bouches.

Avec deux matchs restants pour la grande majorité des équipes dans la saison régulière, les dés sont quasiment jetés quand il s’agit de penser aux trophées individuels. Le MVP, MIP, le DPOY et d’autres rendront leur verdict dans quelques semaines, sans que les playoffs jouent un rôle là-dedans. Si ce n’est pas une priorité pour lui, Rudy Gobert compte bien remporter quelque chose.

S’il n’a pas tenu la cadence des autres monstres pour le MVP, le pivot français espère être sacré défenseur de l’année sous peu, une nouvelle fois. Ce serait une belle prouesse pour lui, et la preuve que ses performances sont notées par les journalistes, bien que contestées par d’autres, à l’image de Draymond Green. Pas de doute, l’intérieur des Warriors est amer, et pas qu’un peu.

Rudy Gobert en route pour le DPOY ? La stat qui change tout

Giannis Antetokounmpo, Bam Adebayo voire Marcus Smart, ils sont plusieurs à pouvoir prétendre au titre de DPOY cette saison. On retrouve un peu les mêmes, mais le discours tenu par le journaliste d’ESPN Tim MacMahon peut changer la donne. Ce dernier a partagé de nouveaux éléments sur l’impact de Gobert sur le Jazz, et c’est un fait : personne ne fait mieux.

The most convincing case for Rudy Gobert to repeat as DPOY is Jazz's defensive rating with him on/off the court. Utah is 105.1 with him, which would rank first, and 112.3 without him (21st). The minus-7.2 difference is by far the best among top DPOY candidates. (1/2)

— Tim MacMahon (@espn_macmahon) April 7, 2022

Le cas le plus convaincant pour Rudy Gobert afin de gagner à nouveau le DPOY est le défensive rating (plus il est bas, mieux c’est, NDLR) du Jazz sans et avec lui sur le parquet. Utah a 105.1 avec lui, de quoi classer l’équipe première, et 112.3 sans lui (21ème). Le différentiel est de -7.2, ce qui est de loin le meilleur parmi les candidats au DPOY.

DPOY candidates on/off/difference:

Rudy Gobert: 105.1/112.3/minus-7.2
Bam Adebayo: 104.8/108.8/minus-4.0
Giannis Antetokounmpo: 107.7/111.3/minus-3.6
Jaren Jackson Jr.: 105.8/107.2/minus-1.4
Marcus Smart: 104.8/105.2/minus-0.4
Mikal Bridges: 106.7/101.2/plus-5.5

— Tim MacMahon (@espn_macmahon) April 7, 2022

Candidats DPOY, defensive rating sur/en dehors du parquet / différentiel :

Rudy Gobert: 105.1/112.3/-7.2

Bam Adebayo: 104.8/108.8/-4.0

Giannis Antetokounmpo: 107.7/111.3/-3.6

Jaren Jackson Jr.: 105.8/107.2/-1.4

Marcus Smart: 104.8/105.2/-0.4

Mikal Bridges: 106.7/101.2/+5.5

Le résultat est simple à comprendre : aucune défense ne change autant de visage que celle du Jazz lorsque Rudy est présent sur le parquet. C’est un solide argument pour le pivot, qui améliore grandement les chances de son équipe. À la vue d’une telle statistique, on voit mal comment celui surnommé Gobzilla pourrait perdre ce trophée.

Il y aura des déçus pour le DPOY, mais si l’on se fie à cette statistique, ce ne devrait pas être le cas de Rudy Gobert. Les chiffres vont clairement dans son sens, lui permettant pourquoi pas de rafler un premier trophée cette année, et peut-être pas le dernier.