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La relation entre Frank Vogel et Russell Westbrook n’a jamais été au beau fixe, et l’élimination des Lakers ne fait qu’exacerber les tensions. Le coach a ainsi critiqué son meneur de manière tout sauf subtile… sauf que ce n’est pas sûr que le Brodie soit seul responsable, pour le coup.
Impossible de croire en début de saison que les Lakers pourraient manquer les playoffs, après les avoir vu construire une superteam plus que clinquante. Et pourtant, 2021-22 a tourné au désastre pour le champion 2020, qui n’a jamais su trouver ni un bon rythme, ni un fond de jeu adéquat. Et alors qu’il reste encore trois matchs sur leur calendrier, les Angelinos sont d’ores et déjà en incapacité d’atteindre le Play-In après leur défaite face aux Suns.
Symbole de ce naufrage collectif : Russell Westbrook, grande recrue de l’été dernier et qui est désormais haï par une très large majorité de la fanbase californienne. Le meneur a été au fond du trou du début à la fin de la campagne et ne comptez surtout pas sur Frank Vogel pour lui remonter le moral… The Athletic a notamment relayé les propos dévastateurs du tacticien sur son poulain, récemment. D’après lui, l’ancien des Wizards n’a simplement jamais su faire gagner les siens comme le devrait une superstar et ce, quelles que soient les circonstances :
Frank Vogel : « On n’a pas su gagner avec Russell Westbrook »
Vogel a admis que l’équipe avait du mal lorsque Westbrook n’avait pas LeBron James et Davis sur le terrain avec lui. « Nous n’avons pas beaucoup gagné avec Russ et une autre star et le reste de nos role players », a déclaré Vogel. « Que ce soit Russ et AD avec Bron absent ou Russ et Bron avec AD absent, nous n’avons tout simplement pas gagné dans ces situations. »
C’est un secret de polichinelle, le courant n’est jamais vraiment passé entre les deux hommes depuis le début de leur collaboration. Vogel n’hésitait pas à scotcher le n°0 sur le banc dans le money time, estimant que son escouade s’en sortait mieux ainsi. En guise de réponse, le MVP 2017 a critiqué les choix tactiques de la franchise à de nombreuses reprises, dont récemment en accablant le coach. On n’a jamais eu le droit à un réel moment de répit et la fin d’exercice prématurée ne va pas arranger les choses.
Maintenant, quand on se penche sur le sujet abordé par l’entraîneur, on peut dire que la responsabilité revient aux deux camps. D’un côté, il est vrai que RW n’a jamais su s’intégrer aux systèmes des Pourpres et Ors. N’étant plus la première option en attaque, il a semblé complètement perdu sur le terrain alors que dans le même temps, il ne changeait pas grand-chose à sa façon de jouer… sauf que son adresse était aux fraises et qu’il perdait beaucoup de ballons (44% au tir dont 30% de loin, 3.8 turnovers en moyenne).
En revanche, le fait que le joueur formé à UCLA ait livré une telle saison décevante est aussi un aveu de faiblesse de la part du coaching staff qui n’a jamais su trouver une solution, le concernant. Si WestBeast avait été plus en phase avec le jeu pratiqué à la Crypto.com Arena, nul doute que Los Angeles aurait été meilleur. À la place, on a plutôt eu le droit à des rotations très tâtonnantes. Certes, il y a eu beaucoup de blessures, mais cela n’excuse pas tout.
Frank Vogel affiche clairement Russell Westbrook avec sa sortie, mais il n’est pas non plus blanc comme neige à ce sujet. Quoi qu’il en soit, les deux hommes ont tout de même quelque chose en commun : ils sont persona non grata aux Lakers, désormais…
