NBA – « C’est la plus grosse addiction des joueurs, aucun doute »

Ce qui se passe en coulisses chez les joueurs n’est pas toujours des plus conformes, nombreux étant ceux qui ont des passe-temps assez extravagants. Un coach de légende a révélé ce qui était, d’après lui, le plus gros point faible d’un athlète NBA. Fait intéressant, il ne s’agit de rien d’illégal.

Voitures, bijoux, vêtements de luxes : quand on gagne autant de millions qu’un joueur NBA, ce n’est pas étonnant que la majorité d’entre eux s’offrent de petits plaisirs en dehors des terrains. Même les plus grandes légendes cèdent parfois à des caprices , comme Michael Jordan qui dispose d’un Top 10 d’achats all-time assez ahurissant. le style de vie est logiquement bien différent du commun des mortels. Néanmoins, cela peut parfois dégénérer au détriments des athlètes…

En effet, les vices ne sont pas non plus étrangers à la grande ligue, et nombreux sont ceux qui ont succombé à la tentation de l’alcool ou de produits illicites. Ce genre d’abus a de quoi briser des carrières… Cependant, George Karl estime dans son autobiographie que le plus gros point faible de tous concerne le beau sexe, ce qui est particulièrement vicieux car tout est majoritairement légal à ce sujet. D’après le coach Hall of Famer, rares sont les joueurs à pouvoir résister au charme féminin :

Les femmes, talon d’Achille des joueurs NBA

Sans les voir en action, je sais que j’ai eu des joueurs qui consommaient des drogues illégales ou des quantités excessives de drogues légales. Mais la vraie addiction que l’on voit tout le temps en NBA n’est pas illégale, Dieu merci. En fait, beaucoup de gars deviennent accros aux femmes. La disponibilité de belles femmes est surprenante. La tentation est partout.

Les joueurs sont des célébrités, ils sont invités à toutes les fêtes et traités comme des rois lorsqu’ils arrivent. En déplacement, vous voyez des fêtardes qui traînent dans le hall de l’hôtel, à l’extérieur des vestiaires – elles sont absolument partout. Ce sont des opportunistes calculatrices et un joueur de la NBA est forcément un bon parti, d’autant plus s’il s’agit d’une star bien payée.

Il arrive ainsi fréquemment que des athlètes multiplient les conquêtes avant que cela ne leur explose à la figure, souvent pour des affaires d’infidélité conjugale. Le spécialiste en la matière reste Tristan Thompson, le champion 2016 ayant encore humilié sa compagne Khloé Kardashian en faisant un enfant dans son dos, il y a peu. Et puis, il y a tout simplement l’addiction au sexe qui est médicalement reconnue, mais qui reste encore un tabou dans le monde du sport.

Reste à savoir donc comment gérer cela, notamment pour un coaching staff qui doit pouvoir garder son roster en forme optimale sur toute une saison. Or, Karl avoue qu’il laissait une grande marge de manœuvre à ses poulains. Lui ne voulait qu’une chose, qu’ils assument une fois le tenue de match enfilée :

Je ne suis pas la police de la moralité. Loin de moi, sont-ils préoccupés par le sexe ? Les jeux d’argent ? L’étude de la Bible ? Ce ne sont pas mes affaires. Je ne veux pas que ce qui est hors du terrain soit plus important que le travail sur le terrain.

Les virées légendaires d’un James Harden sont un autre bon exemple du rapport des joueurs NBA aux femmes, et pas sûr que cela change à l’avenir. En attendant, mieux vaut avoir un entraîneur aussi détendu sur la question que George Karl afin de s’éviter des ennuis !