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Joueur et personnage à part entière dans l’histoire de la NBA, Michael Jordan pouvait parfois adopter des comportements surprenants, que ce soit sur les parquets ou au quotidien. Charles Barkley s’est chargé de rapporter l’attitude choquante qu’il a eue auprès… d’une personne sans abri !
Ce n’était pas vraiment la sympathie ou l’esprit altruiste qui le caractérisaient. Légende ultime des Bulls et de la NBA, Michael Jordan avait pourtant du mal à se faire aimer auprès de ses coéquipiers. Un constat qui s’explique en grande partie par son rapport avec eux, bien mis en lumière par The Last Dance. Au lieu de se comporter en bon copain, le numéro 23 avait en effet tendance à faire régner une ambiance tyrannique dans ses vestiaires.
Malgré ses mauvais côtés, cette ligne de conduite a entrainé d’incroyables résultats, qui lui permettent aujourd’hui de figurer en belle position dans la course au titre de GOAT. Mais cette psycho-rigidité ne s’arrêtait pas uniquement à l’univers basket. Mike pouvait également scandaliser par ses actes loin des terrains, comme cela a été le cas avec Charles Barkley.
Le discours détonnant de Michael Jordan sur les SDF
S’ils affichent une relation tumultueuse de nos jours, Barkley et Jordan ont pourtant bien fait l’objet d’une interview commune en octobre 2005. Invités sur le plateau d’Oprah Winfrey, les deux hommes y ont entre autres évoqué la question… de l’argent, Chuck avançant que MJ n’est qu’un gros radin. Pour appuyer son propos, l’ancien intérieur a même révélé une géniale anecdote impliquant un SDF !
Laissez-moi vous raconter une histoire. Un soir, j’allais donner un peu d’argent à un SDF, et il (Jordan) m’a giflé la main. Et il m’a sorti, « S’il est capable de dire ‘Est-ce que vous auriez un peu de monnaie ?’, il est capable de dire ‘Bienvenue à McDonald’s, comment puis-je vous aider ?’ »
Pas sûr que tout le monde soit d’accord avec cette vision des choses défendue par Jordan !
Oprah, elle, a en partie défendu ce discours, que certains de ses proches tiendraient eux aussi. Barkley ne l’a pour sa part visiblement pas appliqué par la suite, comme il l’a laissé entendre dans la fin de son intervention.
Oprah Winfrey : Vous savez, je leur donne toujours de l’argent parce que j’ai peur qu’ils viennent me hanter plus tard, mais j’ai des amis qui disent la même chose. Que je ne fais que perpétuer le problème. Que si un gars peut rester là et faire ça, c’est comme s’il touchait un salaire. Donc je pense qu’il y a de la raison dans cette théorie.
Charles Barkley : Ouais, il y en a. Je me suis arrêté un jour et j’ai donné à ce gars 100$. Il avait une pancarte qui disait, « Pas de mensonges ici les gars, je veux de l’argent pour m’acheter de l’alcool. » Et j’ai trouvé la pancarte tellement marrante que je me suis garé et que je lui ai donné 100$ !
Malgré son immense fortune, pas question pour Michael Jordan de donner un seul billet à un sans-abri, tant qu’il semble capable d’avoir un métier. Charles Barkley ne sera sans doute pas le seul à se montrer stupéfait devant cette philosophie !
