Utah ne va pas bien ces derniers temps, et Rudy Gobert essaie tant bien que mal de l’expliquer. Mais d’après certains observateurs, le pivot français ne peut pas en faire plus… notamment parce qu’il n’aurait pas beaucoup de marge de manœuvre, en matière de communication.
Le Jazz aurait pu gagner cette rencontre face aux Warriors. En fait, les hommes de Quin Snyder auraient même dû l’emporter après avoir mené par 16 points dans le money time. Sauf que comme si souvent ces derniers temps, rien n’a fonctionné jusqu’au bout… Résultat, la franchise a encaissé un violent 18-0 dans les dernières minutes qui a vu les Californiens leur repasser devant. De quoi ajouter une nouvelle défaite à son compteur (46-32).
Forcément, on avait du mal à expliquer cette déroute, dans le vestiaire mormon. Rudy Gobert, victime d’une séquence assez honteuse en fin de rencontre, s’y est bien essayé, mais sans trop de réussite… Cependant, il a été pris en défense par certaines journalistes. En effet, ces derniers pensent que le Français n’aurait pas pu dire autre chose de toute manière. Pourquoi ? Parce qu’il en aurait subi les conséquences :
Rudy Gobert interdit de parler cash au Jazz ?
Rudy Gobert: « We got to learn from it. Hopefully we can adjust. »
— Andy Larsen (@andyblarsen) April 3, 2022
I feel bad for him. He can’t say anything else: when he’s accurately critical of the team, he gets pushback. He’s been self-critical before, too. So all that’s left is cliches, but they’ve all been said before.
Rudy Gobert: « Nous devons en tirer des leçons. Espérons que nous pourrons nous adapter. »
Je me sens mal pour lui. Il ne peut rien dire d’autre : quand il critique avec justesse l’équipe, il se fait rabrouer. Il a aussi fait de l’autocritique auparavant. Il ne reste donc que des clichés, mais ils ont déjà tous été dits.
En clair, le triple Défenseur de l’Année n’a pas la parole libre dans l’Utah et ne peut donc pas pointer du doigt les problèmes de son équipe. Il en serait ainsi réduit à dire des banalités devant les médias, sans être en mesure de communiquer ce qu’il pense. Une sacrée accusation… et le vice-champion olympique aurait pourtant des choses à dire, notamment en ce qui concerne son utilisation. Face à Golden State, il a encore réalisé une énorme moisson avec 20 rebonds, dont la moitié dans le dernier quart-temps.
À l’inverse, il n’a toutefois eu que le droit à neuf tirs… alors que ses coéquipiers tournaient à moins de 43% de réussite. Au lieu de le servir à l’intérieur, où Gobzilla aurait eu à se frotter à son grand rival Draymond Green et à Kevon Looney, Donovan Mitchell & co. ont préférer tenter leur chance de loin (15/46 derrière l’arc). Pas vraiment une réussite… La crise guette à la Vivin SmartHome Arena, et cela n’arrive pas au meilleur des moments avec seulement quatre matchs avant les playoffs.
Rudy Gobert serai-il muselé au Jazz ? C’est en tout cas ce que suggèrent certains journalistes. Le Français ne peut plus aborder les gros défauts dans le jeu des siens, alors qu’il y en a tout de même quelques uns…