Pas du genre à faire dans la dentelle sur le plan verbal, Draymond Green n’a pas dérogé à la règle après la défaite de Golden State. L’intérieur a livré une autocritique absolument dévastatrice devant les médias… Il a également révélé qu’il vivait des moments uniques dans sa carrière.
Alors qu’ils étaient favoris contre les Wizards, les Warriors se sont tirés une sacrée balle dans le pied. 42% de réussite au tir dont seulement 24% à trois points, à peine 20 passes décisives : pas grand-chose n’a fonctionné pour les Californiens cette nuit, d’autant qu’ils ont laissé leurs adversaires shooter à un adresse de plus de 50%. Draymond Green symbolise parfaitement cette soirée ratée, lui qui n’a pas été au mieux (7 points à 2/6, 5 rebonds, 6 passes, 4 pertes de balle).
En plus de ça, le triple champion a eu beaucoup de mal face à son vis-à-vis, Kristaps Porzingis. Certes, il a maintenu le Letton à 6/21 au tir, mais il a également encaissé beaucoup de fautes contre lui et ce assez rapidement dans la rencontre. Autant dire que le big man des Dubs n’était pas franchement content de lui en conférence de presse, loin de là. À la place, il a tiré un bilan cash de sa forme actuelle, se livrant sans détours sur ses difficultés depuis son retour d’une blessure au dos :
Draymond Green s’auto-détruit après Warriors-Wizards
Draymond Green critical of his recent play: “I feel terrible. I feel healthy. But I’m playing terrible.”
— Anthony Slater (@anthonyVslater) March 28, 2022
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Je suis nul en ce moment. Je veux dire, je me sens en bonne santé, mais j’ai joué comme de la m*rde. Je n’avais encore jamais été dans une équipe où j’avais l’impression que je la rendais mauvaise. J’ai l’impression que le jeu va beaucoup trop vite pour moi, en ce moment.
Jamais avare de paroles fracassantes envers les autres, le Dancing Bear sait cependant verser aussi dans l’autocritique quand cela est nécessaire. Son ratio +/- face aux joueurs de la capitale lui donne d’ailleurs raison, puisqu’il s’agit carrément du pire de tous les joueurs présents (-20). Avec moins d’une dizaine de matchs à jouer avant les playoffs, le n°23 a encore un peu de temps pour se remettre en selle, mais il va falloir éviter un nouvel écueil comme celui-ci :
Draymond Green n’a pas mâché ses mots au moment de juger sa performance, et il est compliqué de lui donner tort. En l’absence de Stephen Curry, les Warrriors ont besoin de lui au top… mais on en est encore loin pour le moment.