NBA – Shaq révèle l’équipe contre qui il était systématiquement benché aux Lakers !

Impossible de stopper le Shaq lors de son passage à Los Angeles, tant le Big Cactus était une force de la nature. Sur le plan tactique, certaines équipes ne lui convenaient cependant pas du tout… Phil Jackson le laissait d’ailleurs souvent de côté face à un rival de l’Ouest.

S’il a rapidement montré qu’il était une bête féroce lorsqu’il est arrivé au Magic via la draft, c’est à partir de sa signature aux Lakers que Shaquille O’Neal a assis sa domination sur la NBA. Au delà du three-peat, de ses trois MVPs des Finales et de son MVP en 1999-00, le pivot démontrait une combinaison de puissance et d’agilité sans commune mesure sur les parquets. de quoi lui permettre de traumatiser une foule de joueurs entre 1996 et 2004 :

Le Big Diesel était une véritable bête sauvage à cette époque, tout simplement injouable pour n’importe qui dans la grande ligue. Pourtant, comme il l’a expliqué récemment sur TNT, cela ne voulait pas dire qu’il n’y avait pas de moyen de le contrer et les Pourpres et Ors eux-mêmes en étaient conscients. Par exemple, il n’a que très rarement affronté Utah lorsqu’il évoluait à LA, son entraîneur réputé estimant qu’il serait en difficultés face aux Mormons :

Le Jazz de Stockton-Malone, une mismatch pour le Shaq

Phil Jackson sait comment on a gagné tous nos titres, on n’a jamais eu à jouer contre Utah. Mais quand nous sommes arrivés là-bas, il m’a pris à part et m’a dit : « Shaq, prends ces deux matchs de repos… Et quand tu reviendras, j’ai besoin que tu domines pendant 40 matchs de suite. » Cet homme avait un excellent CV, alors j’ai écouté. Pour moi, c’était comme si je me reposais.

À l’époque, le Jazz pouvait encore compter sur son duo mythique, constitué de John Stockton et Karl Malone. Ce dernier était l’un des rares joueurs à pouvoir se mesurer au Shaqtus sur le plan physique, et le pick-and-roll fabuleux pratiqué par lui et son compère à la mène aurait effectivement gêné le big man. Celui-ci aurait été forcé de sortir un peu plus de la peinture, ce qui n’était pas sa spécialité, d’autant plus qu’il ne faisait pas toujours tous les efforts en défense.

Que Phil Jackson se refuse d’utiliser Shaquille o’Neal face à Utah en dit long sur le respect qu’il avait pour le tandem Stockton-Malone. En revanche, on ne donnait pas cher des adversaires suivant des Lakers, qui pouvaient s’attendre à un carnage…