NBA – Ce qui met vraiment Russell Westbrook au fond du trou selon un All-Star

Les Lakers battus, Vogel prend une décision forte pour Westbrook !
NBA (DR)

Si Russell Westbrook trouve enfin son rythme de croisière, le meneur vit une saison bien compliquée du côté de Los Angeles. A ce propos, un ancien All-Star a livré une analyse très intéressante, qui expliquerait à quel point le Brodie a dû composer avec une grosse charge mentale durant ses galères dans la cité des anges…

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L’échantillon est faible, mais pas de doute : Russell Westbrook est en ce moment sur sa meilleure série depuis son arrivée à Los Angeles. Plus constant, appliqué en défense et enfin adroit de loin, le Brodie reste sur 3 matchs aboutis, la preuve en chiffres :

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Les huées de LA contre Westbrook, le gros coup de massue ?

Pour autant, cette légère embellie ne fait pas oublier près de 70 matchs douloureux pour l’ancien du Thunder, moqué, raillé et parfois insulté par les fans Angelinos pour son niveau décevant. D’après Gilbert Arenas, la situation est d’autant plus difficile à gérer que Westbrook est un enfant de Los Angeles, qui se faisait une joie d’évoluer dans sa ville natale. L’Agent Zéro s’est expliqué dans son podcast :



Quand tu te fais huer à la maison, ça te détruit mentalement. La maison, ça doit être la famille. Pour moi ma salle c’est mes frères, mes soeurs. C’est là où tu te fais hyper même quand tu perds. Le public est comme tes amis, il est là pour te dire : « tu peux le faire, tu peux le faire ». Imaginez si c’était un rappeur qui arrive sur scène, qui s’apprête à rapper, et il se fait huer. Ca le flingue. Et bien c’est ce qu’il s’est passé.

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C’est aussi ce qui est arrivé à Dwight Howard aux Lakers à l’époque. Il était le deuxième meilleur marqueur de l’équipe, et il ne pouvait même pas jouer. Il tournait à 17 et 12, il aurait dû jouer, mais il se faisait huer. Personne ne sifflait Steve Nash qui jouait mal, personne ne sifflait Gasol qui était nul. Tu me siffles, moi ? Je ne veux plus jouer. Avec Westbrook ça se voit dans ses yeux, il remet tout en doute, tout ce qu’il fait. La confiance est partie. C’est un gars de Los Angeles, il aime la ville. Donc quand les fans de là-bas le huent, c’est personnel pour lui.

Il convient de préciser qu’à la différence de la culture européenne, où les sifflets sont assez courants dans le football par exemple, les huées envers les joueurs NBA sont plus rares, et laissent un poids plus lourd. L’analyse de Gilbert Arenas est tout à fait compréhensible, même si, on l’espère, le plus dur est désormais derrière Westbrook.

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Los Angeles coule dans les veines de Russell Westbrook, et passer du rêve au cauchemar en quelques semaines à peine a été dur à encaisser pour Russell Westbrook. Heureusement, la lumière au bout du tunnel semble enfin poindre pour le Brodie… qui mériterait cette éclaircie pour n’avoir jamais rien lâché.

Déclarations Gilbert Arenas Los Angeles Lakers NBA 24/24 Russell Westbrook

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