Face aux images virales de la descente aux enfers vécue par Delonte West, la communauté NBA a joint ses efforts pour tenter de sauver l’ancien meneur. Une démarche dont un autre ex-membre de la ligue aurait bien aimé bénéficier, lui qui a également traversé des périodes sombres !
Depuis des années, plusieurs personnalités de la ligue se plaignent du manque d’accompagnement offert par la NBA suite au départ en retraite de ces joueurs. Ce combat s’est encore accru ces derniers mois face au cas extrême de Delonte West. Ancien meneur titulaire des Celtics, des Cavaliers et des Mavericks, ce dernier a depuis emprunté une terrible trajectoire.
Devenu SDF et méconnaissable, l’ex-coéquipier de LeBron James a connu de lourds déboires avec les forces de l’ordre américaines. Il avait ainsi secoué fans, joueurs et dirigeants de la ligue avec les images glaçantes de ses arrestations, où il apparaissait dans un triste état. Mais aujourd’hui, il semblerait que son calvaire soit sur le point de prendre fin, en partie grâce aux efforts effectués pour le tirer d’affaire !
Michael Beasley « jaloux » du traitement de Delonte West ?
Plusieurs mois après ces scènes à peine croyables, West se trouverait sur le chemin de la rédemption, puisqu’il a récemment été capturé dans des photos ô combien encourageantes. Or, si « Redz » pourrait s’en sortir, tous ses anciens homologues ne peuvent pas en dire autant. C’est notamment le cas de Michael Beasley, qui a lancé un terrible cri du cœur dans sa récente interview pour le Pivot Podcast !
Michael Beasley : Est-ce que je dois être comme Delonte West pour qu’on m’aide ? Sans vouloir manquer de respect à Delonte West et aux gens qui se trouvent dans sa situation. Mais dans quel état faut-il se trouver pour que les gens fassent quelque chose de bien ? Toute ma vie, j’ai demandé de l’aide. Mais les gens m’ont traité de fou.
La forme employée par l’ancien ailier n’est sans doute pas la meilleure, mais son message reste légitime.
Cible récurrente des moqueries des fans, Beasley a dû à plusieurs reprises traverser des épisodes délicats dans sa carrière, dont certains liés à sa défunte mère. Sans pour autant que cela mette fin à l’acharnement qu’il subissait, ce qui le laisse aujourd’hui dans un piètre état.
Je ne sors pas de chez moi. Je joue au basket et je rentre à la maison. Je me fous de tout ce qui se passe en dehors maintenant. (…) J’ai appelé à l’aide tellement de fois, contacté tellement de personnes, et c’est juste… Je dois mourir avec un semblant de dignité.
Il regrette dès lors le manque de secours qui lui a été apporté dans ces moments, dans un appel à l’aide poignant.
Ces c*nnards ne paient attention que quand quelqu’un meurt. C’est à ce moment-là que les caméras se pointent. Il y a plein de gens qui disent au quotidien qu’ils ont besoin d’aide. Ça s’entend dans la musique qu’on écoute tous les jours. Tout le monde a besoin d’aide, mais tout le monde marche là-dehors comme si tout allait bien.
À cœur ouvert, Michael Beasley dévoile sa détresse psychologique, dressant un parallèle osé avec Delonte West. Tout comme l’ancien meneur, B-Easy rêve toujours de succès sur les parquets, mais avant tout de trouver la paix intérieure.