En NCAA, si certains joueurs réussissent à se faire apprécier, les plus connus sont souvent ceux que tout le monde aime détester. Et cette année, à l’approche de la March Madness, un arrière imbuvable est en train de faire un immense buzz pour son caractère imbuvable, et son talent.
Il y a des choses qui ne changeront jamais en NCAA à cette période de l’année, comme l’épopée fantastique d’une petite équipe lors de la March Madness ou au contraire, le parcours catastrophique d’une grosse université remplie de futurs joueurs NBA. Mais la tradition qui devrait faire réagir tout le monde ces prochains jours, c’est la présence d’un joueur blanc talentueux, que tout le monde aime détester. Une action résume parfaitement la situation.
Meet Peter Kiss, the nation’s leading scorer pic.twitter.com/6oZiZGJIP7
— White Bball Pains (@WhiteBballPains) March 9, 2022
Celui là est pour toi, salope !
Peter Kiss, le nouveau JJ Redick de NCAA
Après JJ Redick, après Grayson Allen, voici Peter Kiss, qui a le nom, la tête, et l’attitude du parfait vilain au niveau NCAA. Meilleur marqueur des États-Unis avec 25.1 points de moyenne par match, accompagnés de 5.8 rebonds, 3.3 passes décisives et 1.6 interception, l’arrière est d’une arrogance qui n’a d’équivalent que son talent avec un ballon dans les mains. Après chaque panier, il n’hésite pas à s’en prendre au public, à ses adversaires, avec un charisme new yorkais assez caractéristique. Il s’est d’ailleurs exprimé à ce sujet dans le NY Post.
Honnêtement, je pense que je suis le joueur qui prend le plus de plaisir dans tout le pays. Sérieusement je m’éclate comme jamais sur le terrain, même si parfois j’en fais un peu trop aux yeux de certains. Mon seul objectif est de gagner, et c’est ce que je fais tout en m’amusant. Que demander de plus ? J’aimerais vraiment que d’autres aient la chance de s’amuser comme moi sur le parquet.
Peter Kiss peut profiter du moment, lui qui a connu une carrière universitaire plus que chaotique. Il a démarré à Quinnipiac en 2016, avant de partir direction Rutgers, établissement bien plus prestigieux, mais où il n’avait pas le niveau pour se faire une place. Après une première saison décevante en 2018, il a été placé en réserve, et a été contrait de rejoindre la petite fac de Bryant, bien loin des projecteurs. Mais c’est dans cet environnement « intime » qu’il a pu se développer, au point de devenir le joueur le plus détesté du pays. Un statut honorifique prestigieux, et qui témoigne d’un vrai talent.
Peter Kiss a rejoint une longue liste de joueurs détestés au niveau NCAA, et beaucoup d’entre eux ont réussi une belle carrière en NBA par la suite. JJ Redick a joué 15 ans, Grayson Allen est titulaire chez les champions en titre, alors pourquoi ne pas rêver d’un grand avenir pour le scoreur de Bryant ?