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Loin des cadres millimétrés des plus grandes fédérations, le MMA réserve parfois de très étonnants combats. La preuve en Russie, où deux combattants séparés de près de 120 kilos ont livré une rencontre pleine de déroutantes surprises…
L’Epic Fighting Championship aka EFC, vous connaissez ? Non ? Tant mieux pour vous. Cette ligue de MMA russe n’hésite pas à tenter des choses improbables, et se spécialise dans les combats totalement saugrenus. C’était par exemple le cas il y a quelques semaines, déjà, quand une combattante féminine s’était mesurée à un homme de près de 250 kilos… et l’avait battu !
Mais on n’est jamais vraiment au bout de ses peines à l’EFC, et la nouvelle opposition virale du moment a mis aux prises Alexey Belyakev, 27 ans et 175 kilos, à Vladislav Popov, 18 ans et 57 kilos. En plus de cette énorme différence de poids, notez que le colosse Belyakev mesure 20 centimètres de plus que son adversaire. Et pourtant…
Une brute de 175kg séchée par un maigrelet… mais le combat reprend !
Dès le premier round, le combat a basculé dans le paranormal. Alors que la logique était respectée et que le frêle Popov était pris dans un headlock qui semblait déjà sonner le glas de ses espoirs, les entraineurs de ce dernier ont fait irruption dans la cage ! Profitant de la confusion, le jeune fighter a envoyé une droite bien placée dans la tempe du géant, qui s’est écroulé au sol, KO. Voici la vidéo ci-dessous :
Fin de l’affrontement ? Que nenni ! Face à cette intervention illégale des coachs, davantage digne de la WWE que du MMA, les organisateurs n’ont pas homologué la victoire de Popov. Après une minute de pause, le temps que Belyakev reprenne ses esprits, le combat a donc recommencé. Et cette fois-ci, c’est sans pitié que celui qui est bloggeur au civil a corrigé le gringalet en face de lui, à grands coups de poings notamment.
Voyant leur poulain se faire massacrer, les entraineurs de Popov ont jeté les gants dans l’octogone au lieu de la traditionnelle serviette, signe qu’ils réclamaient l’arrêt du combat. C’est donc bel et bien Belyakev qui l’a emporté, tandis que son adversaire, une fois remis sur pied, était furax envers ses coachs d’avoir fait sonner la cloche, et frappait dans la cage de dépit. Un sacré scénario, vous en conviendrez…
L’EFC a encore fait ce qu’elle sait faire de mieux, ou de pire : un combat rocambolesque entre 2 individus dont on n’aurait jamais imaginé qu’ils se retrouvent ensemble dans une cage. Une drôle de fédération, définitivement !
