L’été dernier, les deux franchises de Los Angeles sont passées à côté de quelques gros coups sur le marché. Les Lakers ont par exemple refusé de payer Alex Caruso ou DeMar DeRozan, ce qui est sans doute frustrant pour les fans. Mais les Clippers aussi ont fait des offres risibles.
Les deux équipes de Los Angeles ne pourraient pas être dans deux situations plus différentes… D’un côté il y a les Lakers, la franchise historique, mythique, attendue, qui devait marcher sur la conférence Ouest grâce au trio LeBron James, Anthony Davis, Russell Westbrook. Mais à l’approche de la fin de saison, force est de constater que la mayonnaise ne prendra pas, et les hommes de Frank Vogel ne sont pas certains de se qualifier pour le play-in…
De l’autre côté il y a les Clippers, franchise privée de ses deux meilleurs joueurs Kawhi Leonard et Paul George, et qui arrive pourtant à gagner des matchs et à se faire une place dans le Top 8. Il faudra sans doute passer par le play-in pour espérer quoique ce soit, mais c’est déjà un accomplissement au vu de la situation. Avec des vétérans aussi fiables que Nicolas Batum, tout est plus simple…
Patrick Beverley humilié financièrement par les Clippers
Mais si les hommes de Tyronn Lue réalisent de grandes choses à leur échelle, tout le monde ne s’en réjouit pas forcément dans le microcosme NBA… Patrick Beverley par exemple, passé par la franchise pendant de nombreuses années, a assez mal vécu la séparation l’été dernier. De passage dans le podcast de JJ Redick, il est revenu sur l’irrespect qu’il a ressenti de la part des dirigeants.
La saison dernière nous sommes allés en finale de conférence pour la première fois de l’histoire de la franchise. Et comme je fais partie de l’aventure depuis le premier jour, je pensais que ma prolongation de contrat allait être simple à négocier. Quand je me suis mis à la table des négociations ils m’ont proposé un chiffre qui était à la limite du manque de respect.
Malgré tous les bons services rendus par Patrick Beverley, les Clippers ne comptaient plus sur lui pour cette saison, et après cette offre de prolongation visiblement risible, et donc refusée, les dirigeants ont décidé d’envoyer le meneur à Memphis. Franchise dans laquelle il n’est finalement resté que quelques heures, puisqu’il a ensuite fait ses valises pour le froid du Minnesota.
Et s’il aurait sans doute aimé rester en Californie, le défenseur se plait chez les Timberwolves, franchise dans laquelle il peut imposer sa hargne sans problème. Grâce à son apport, la franchise pourrait bien retrouver les playoffs pour la première fois depuis 2018, ce qui mérite bien une prolongation de un an et 13 millions de dollars pour lui. Pat Bev n’a jamais été le joueur le plus sexy, mais il est toujours aussi précieux.
Patrick Beverley ne s’est pas senti respecté par ses anciens dirigeants, ce qui est dommageable après des années de bons et loyaux services. Heureusement il a vite su rebondir dans cette jeune franchise qu’est Minnesota, avec des coéquipiers qui s’inspirent de sa hargne.