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Véritable géant des parquets, Kareem Abdul-Jabbar n’était pas facile à impressionner pendant sa carrière. Pourtant, un athlète y est parvenu fin des années 60… Point intéressant de l’anecdote du Hall of Famer, on parle là de la femme d’une légende du sport.
Si Kareem Abdul-Jabbar est avant tout connu pour son parcours mythique en NBA, il n’a pas attendu de passer pro pour marcher sur la concurrence. Déjà une recrue cinq étoiles en sortie du lycée, l’ancien intérieur des Lakers a en effet dominé de façon outrageuse sur les parquets NCAA vers la fin des années 60. C’est bien simple, il lui était interdit de dunker durant son passage à la fac de UCLA ! Ça en dit long sur le côté surpuissant qu’il affichait déjà.
Néanmoins, hormis la balle orange, le futur Hall of Famer avait également une autre passion sportive : les arts martiaux. Pas une discipline évidente pour un athlète de sa taille certes, mais cela ne l’a pas empêché de pratiquer pendant ses années universitaires. Comme il l’a raconté dans une autobiographie, KAJ a d’ailleurs eu le droit à un instructeur de premier plan. En effet, ce dernier n’était autre qu’un certain Bruce Lee, alors encore inconnu du grand public :
Kareem Abdul-Jabbar raconte sa première rencontre avec Bruce Lee
Bruce était le genre de personne qui pouvait vous convaincre dans les vingt secondes qui suivaient sa rencontre. La plupart des instructeurs d’arts martiaux que j’avais rencontrés auparavant étaient très rigides et formels, exigeant constamment des démonstrations manifestes de respect. Pas Bruce.
Il m’a accueilli avec un large sourire et un comportement amical, et j’ai tout de suite su qu’il ne s’agissait pas du professeur renfrogné des films japonais exigeant une obéissance par la révérence. Nous avons parlé de basket-ball à UCLA pendant un moment, puis nous sommes passés aux choses sérieuses.
Bien évidemment, aucun des deux hommes ne pouvait savoir qu’ils allaient chacun devenir des légendes absolues dans leur sport par la suite et c’est ce qui rend cette anecdote d’autant plus intéressante. Au passage, Kareem en a profité pour expliquer que si Lee était absolument hors du commun, sa femme Linda l’était tout autant. En effet, celle-ci avait offert une démonstration au pivot qui a littéralement laissé des traces sur son corps de géant !
Bruce m’a fait me placer derrière le sac de frappe qui pendait du plafond par une chaîne. Le sac était aussi épais et lourd qu’un corps. « Serre-le aussi fort que tu peux », m’a-t-il dit. Soudain, Linda a donné un coup de pied dans le sac. L’impact m’a fait reculer de quelques mètres, a réajusté ma colonne vertébrale et a réorganisé l’ordre de mes dents. Ils étaient là, souriant devant l’expression choquée de mon visage. « Ok », ai-je dit en me frottant la poitrine. « Apprenez-moi ça. »
Il n’y a pas que Bruce Lee qui était un combattant hors pair, sa compagne l’était au moins tout autant. Kareem Abdul-Jabbar n’est pas près d’oublier cette première rencontre entre monuments du sport !
