A 17 ans, Bronny James suscite déjà toutes les curiosités quant à son avenir en NBA dans les prochaines années. Qu’en est-il vraiment de la situation concernant l’ainé du King ? Les langues se délient, avec notamment la dernière sortie en date de LeBron James qui devrait pas mal changer les choses…
Bronny James le sait depuis sa plus tendre enfance : il ne sera jamais un joueur comme les autres. Le moindre de ses faits et gestes est scruté depuis toujours, et c’est encore plus le cas depuis que le rejeton de LeBron a rejoint Sierra Canyon en mai 2019. A-t-il un avenir en NBA ? C’est la question que tout le monde se pose, et le King en personne a accéléré le débat à sa sauce récemment…
Au détour d’une interview durant le All-Star Break, la star des Lakers a en effet affirmé qu’il jouerait sa dernière saison dans la ligue avec son fils, quoiqu’il arrive. Un énorme coup de pouce pour Bronny, qui est désormais quasi-assuré d’être drafté rien que pour la simple perspective pour les franchises de signer LeBron dans le package.
Bronny serait-il aussi hypé s’il était le fils d’un « nobody » ?
Dans un article récent, le réputé journaliste du New York Post Marc Stein s’est penché sur la situation, en interrogeant des membres de franchises NBA sur Bronny. Et c’est assez net :
Bronny James ne sera pas éligible à la Draft avant 2024 et, d’après mes conversations avec plusieurs équipes, il ne serait pas un candidat à la draft aussi rapidement sans le coup de pouce de son père. Comme me l’a gentiment glissé un membre d’une équipe de l’Est : « Je ne pense pas qu’il serait un joueur qui fasse une seule année à la fac s’il n’était pas le fils de LeBron ».
C’est plutôt clair : à ce stade, par rapport à ce qu’il montre sur les parquets, Bronny n’a pas le niveau pour être un « one-and-done », comprenez par là un joueur qui n’a besoin que d’une seule saison en NCAA avant de faire le grand saut en direction de la NBA. La logique serait de le voir effectuer 2 ou 3 ans à l’université, mais grâce à son père, qui aura 40 ans en 2024 et qui veut jouer avec lui, il devrait bel et bien être « one-and-done ».
Bronny va donc bénéficier d’un petit privilège, assurément, qui pourrait se poursuivre dans sa position au soir de la Draft. Là où la plupart des scouts estiment en effet que son niveau justifie une sélection au second tour, plusieurs équipes pourraient être tentées de le sélectionner dès le premier tour, toujours pour récupérer LeBron à un contrat minimum dans la manoeuvre.
Malgré tout, et même si le King sait pertinemment qu’il a assuré à son fils d’être drafté en NBA avec cette interview, Bronny n’en reste pas moins un joueur méritant et prometteur. Ceux qui suivent ses matchs à Sierra Canyon savent que son QI basket sort du lot, et que son adresse extérieure est très prometteuse. De là à être un top pick ? Pas à ce stade sans l’aide de papa LeBron.
Bronny James est un ado prometteur, mais il s’agit de garder la tête froide sur son niveau à ce stade. En espérant, évidemment, que l’ainé de LeBron continue à se développer pour être à la hauteur du choix de Draft qui l’attend inévitablement.