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Monstre absolu des parquets, Michael Jordan ne craignait pas grand monde quand on parlait de balle orange. Néanmoins, il y avait toutefois un joueur qu’il préférait ne pas trop croiser s’il le pouvait… On peut le comprendre puisqu’on parle là d’une légende vivante des raquettes.
Avec six titres au cours des années 90, on peut aisément dire que Michael Jordan a dominé sans partage au cours de cette décennie. Si les Bulls n’ont pas gagné davantage de bague sur la période en question, c’est probablement parce que le n°23 a pris sa retraite (la première) en 1993, suite au décès de son père. Il a donc abandonné le basket-ball pendant un an et demi, se consacrant au base-ball et laissant à d’autres équipes la chance de soulever le trophée Larry O’Brien.
Or, durant ce laps de temps, seule une franchise a su tirer son épingle du jeu : Houston, qui a réalisé le back-to-back avant que His Airness se fasse son retour sur les terrains. Les Texans étaient alors menés par un sacré client en la personne d’Hakeem Olajuwon, qui inspirait la terreur à tous ses opposants. Jordan n’était pas exempt de cela, comme l’a révélé Rudy Tomjanovich lors d’un entretien avec The Athletic. L’ex-coach des Fusées a raconté que l’arrière ne savait pas quoi faire pour ralentir le MVP 1994 :
Michael Jordan impressionné par Hakeem Olajuwon
Avec un Jordan fraîchement (re)mis à la retraite, Tomjanovich a eu l’occasion de parler franchement d’un débat sans fin. Cette absence de 17 mois de la NBA a permis aux Rockets de remporter deux titres consécutifs en 1994 et 1995, et à Hakeem Olajuwon de devenir le seul des contemporains de Jordan à quitter le sport avec des bagues au doigt.
Selon Tomjanovich, Jordan n’a pas hésité à faire l’éloge de ce que les Rockets ont accompli. « Il a donné à notre équipe un grand respect », a déclaré Tomjanovich. « Il ne pensait pas qu’ils pouvaient contenir Hakeem. Ils n’avaient tout simplement pas le personnel pour le faire. Et il a dit qu’il pensait que nous étions l’équipe qui leur avait posé le plus de problèmes. »
Tout aussi inarrêtable qu’était MJ, même lui ne pouvait que saluer le niveau de jeu incroyable de The Dream, qui a régné sur la planète basket en son absence. Au-delà de la réussite collective des Texans, le Nigérian d’origine se montrait sans pitié avec ses adversaires et a mis à l’amende un nombre incalculable d’intérieurs légendaires. David Robinson, Patrick Ewing, Shaquille O’Neal : tous ont subi la loi du n°34, à une époque où les raquettes étaient pourtant peuplées comme jamais.
Hakeem Olajuwon a parfaitement saisi l’occasion lorsque Michael Jordan a pris sa première retraite en réalisant le doublé et compte encore aujourd’hui parmi les meilleurs pivots all-time. Pas étonnant que His Airness le respectait à ce point !
