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Quel avenir pour LeBron James lorsqu’il sera agent-libre à l’été 2023 ? Quel avenir pour Bronny James, qui fait ses gammes à Sierra Canyon en ce moment ? Le King lui-même a évoqué ces sujets, chose plutôt rare. Avec un énorme enseignement à tirer pour le reste de la ligue…
Voilà plusieurs années que LeBron James ne s’en cache pas : jouer avec son fils Bronny en NBA, et ainsi former à ses côtés le premier duo père-fils de l’histoire à évoluer ensemble, est son rêve ultime avant de raccrocher les sneakers. Pour faire un bref point de la situation des deux hommes, le King a 37 ans et sera agent libre à l’été 2023. Bronny, lui, file sur ses 18 ans et intègrera la NCAA en 2023, avant, pourquoi pas, la NBA en 2024.
La situation étant présentée, on peut en venir aux faits et à l’interview accordée par le natif d’Akron à The Athletic. Non-content d’ouvrir la porte à une franchise pour sa période post-Lakers, LeBron a été clair comme il ne l’avait jamais été sur son projet de jouer avec Bronny :
“My last year will be played with my son. Wherever Bronny is at, that’s where I’ll be. I would do whatever it takes to play with my son for one year. It’s not about the money at that point.”
— NBA Central (@TheNBACentral) February 19, 2022
– LeBron 👀
(Via https://t.co/JUxJRMvuZT) pic.twitter.com/3LmPraIrE4
« Ma dernière saison en NBA, je la jouerai avec mon fils. Où que Bronny soit, c’est là où je serai. Je ferai tout ce qu’il faut pour jouer avec mon fils un an. Ce n’est plus du tout une question d’argent.
Le rêve de LeBron et Bronny est-il jouable ?
La traduction est claire : l’équipe qui draftera Bronny James lors de la Draft 2024 récupèrera par la même occasion LeBron, qui ira droit sur ses 41 ans et qui signerait de toute évidence au minimum vétéran. Le plan est symbolique, beau et même touchant, mais est-il crédible ?
Si le corps de LeBron montre quelques signes de fatigue après 18 saisons NBA et plus de 60.000 minutes au compteur, tout porte à croire qu’il sera encore un joueur très qualitatif, même avec des minutes limitées, d’ici 2 à 3 ans. Le gros point d’interrogation, vous l’aurez compris, porte plutôt sur Bronny. Ce dernier se développe bien à Sierra Canyon, mais il est loin d’être ce qu’était son père au même stade.
Le rejeton du King n’est pas la première option de son équipe, loin de là, mais il se distingue par une science du jeu, défensive comme offensive, qui impressionne. Par ailleurs, sa belle adresse extérieure est un atout prépondérant dans le jeu actuel. De là à être un joueur de niveau NBA ? Les 2 prochaines années seront absolument déterminantes, mais une chose est sûre : de très nombreuses équipes seront prêtes à le drafter, quitte à la surévaluer, pour amener LeBron dans ses valises…
LeBron James y va cash : il n’imagine aucune autre fin de carrière qu’une saison aux côtés de Bronny. La pression est désormais sur les épaules du Young King, qui va devoir atteindre le sacro-saint niveau NBA pour offrir ce plaisir à son père.
