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Quand Michael Jordan est évoqué, deux mots reviennent inlassablement : charisme et aura. La preuve avec l’anecdote d’un de ses anciens rivaux, qui a compris lors d’une scène assez lunaire qu’il ne pourrait décidément jamais prendre le meilleur sur Sa Majesté…
Comme un bon cru, les anecdotes sur Michael Jordan ne déçoivent que rarement. Il faut dire qu’à son apogée, le mythique numéro 23 était capable de détruire des carrières ou des vies par un simple regard ou une simple phrase. Pire, ou mieux, MJ a parfois marqué durablement certains joueurs adverses sans même le savoir. Et ce n’est pas Kendall Gill qui vous dira le contraire.
Joueur NBA tout à fait honnête entre 1990 et 2005 avec 13 points de moyenne en carrière, l’ailier n’a pas oublié ce qu’il a vécu comme une humiliation devant sa copine de l’époque durant les années 1990. Gill jouait alors aux Nets, était un joueur accompli, mais il n’a pu se sentir que minuscule face à la scène, en marge d’un match entre Chicago et New Jersey :
En ce temps-là je conduisais une Ferrari 456 GT et j’étais avec ma petite amie de l’époque, qui aimait beaucoup ma voiture. J’arrive au United Center (la salle des Bulls, ndlr), je me gare. Et Michael et Scottie se garaient aussi à l’intérieur du United Center, il faut le savoir. Donc je suis là, et je vois que la Ferrari de Michael est là, sauf que c’est une 550 Maranello. Flambant neuve. Ma copine me dit : « Hey, je préfère celle-là. Tu peux pas acheter ça plutôt ? »
Je me suis dit : « Quel enfoiré ! » C’était le tout dernier modèle que Ferrari venait de sortir, à peine sorti de l’usine. J’ai compris que je ne pourrais jamais prendre le dessus sur lui.
Volontairement ou non, Jordan trouvait en ses voitures une vraie arme pour pétrifier les adversaires dès leur arrivée à la salle. Chris Webber se souvient qu’avant un match face aux Bulls, il avait vu MJ et Pippen fumer des cigares sur le capot de leur bolide avant le match. Quelques heures plus tard ? Une victoire sans forcer de Chicago.
Kendall Gill a retrouvé Jordan 2 ans après… et s’est encore fait humilier
Pour la petite histoire, les deux hommes se sont souvent affrontés puisqu’ils évoluaient dans la conférence Est. Lors des playoffs 1998, Gill a ajouté un nouveau souvenir traumatisant à sa collection quand Jordan lui a dunké sur la tête en plein money-time, permettant la victoire de Chicago :
Trop charismatique, trop riche, trop malin, trop tout : Michael Jordan a accroché des centaines de victimes à son tableau de chasse. Mais dans le cas de Kendall Gill, la pilule a été particulièrement dure à avaler !
