Au sommet de sa gloire, Michael Jordan figurait parmi les personnes les plus connues dans le monde entier. L’occasion de vivre différemment des autres, notamment après une folle embardée sur l’autour. Récit d’un des proches de Sa Majesté…
A une époque antérieure aux réseaux sociaux, les superstars mondiales étaient rares et possédaient une aura quasi-divine. C’était le cas de Michael Jordan, qui a accédé à une notoriété tout bonnement hallucinante après les Jeux Olympiques de Barcelone, qu’il a marqués de son énorme empreinte. Dès lors, le monde est devenu le terrain de jeu de MJ… avec des règles parfois différentes du reste de la population.
Le comportement dingue des policiers après avoir arrêté Michael Jordan
Un qui est bien placé pour le savoir et pour le raconter, c’est Charles Oakley. Très grand ami de Jordan depuis près de 4 décennies, celui qui était aussi son « protecteur » dans les années 1980 à Chicago et un des joueurs les plus craints de NBA publie un livre : « The Last Enforcer ».
Dans les bonnes feuilles sorties par « Oaks », on vous a mis de côté une anecdote lunaire sur un Michael Jordan alpagué par la police après un gros excès de vitesse sur le périphérique de Chicago. Mais là où un citoyen lambda aurait perdu son permis et aurait été jugé au tribunal, les choses se sont passées différemment pour His Airness…
Michael et moi, on allait toujours partout ensemble. Une fois, on était à toute berzingue sur l’autoroute à 180 ou 190 km/h. On sentait qu’une victoire essayait de nous rattraper, donc quand elle s’est suffisamment rapprochée, on a ré-accéléré davantage, au delà des 200. Quelques minutes plus tard, on voit une vingtaine de voitures de police, et un barrage pour nous arrêter. On s’arrête, on sort. Et ils ont dit : « Oh, Michael Jordan ! On est désolés. Doucement quand même, à bientôt ».
Être le roi de Chicago, voilà qui a ses avantages – même si ça n’excuse pas la stupidité d’un tel excès de vitesse. A la manière d’un Al Capone à ses plus belles heures, Michael Jordan avait les policiers de la Windy City dans la poche, le rendant virtuellement invulnérable. Une anecdote qui illustre bien le niveau atteint par le numéro 23 à ses heures les plus glorieuses… Et il faut dire que dans Chicago, MJ était facilement repérable au volant :
Au-delà même des lois et des forces de l’ordre, Michael Jordan était le roi durant son apogée. Une période dingue, illustrée à merveille par cette anecdote de Charles Oakley.