Francis Ngannou a fait preuve d’une détermination folle lors de l’UFC 270 pour venir à bout de Ciryl Gane malgré sa grave blessure aux ligaments croisés. Et dans l’octogone, même s’il a été dominé pendant deux rounds, il a vu l’espoir quitter son adversaire à un moment bien précis.
Francis Ngannou avait beau être le champion en titre, il était donné perdant par certains lors de son affrontement avec Ciryl Gane, et le début du main-event de l’UFC 270 est allé dans le sens de ces observateurs. En effet, pendant les deux premiers rounds, Bon Gamin a totalement surclassé le Camerounais avec une variété dans les coups et une pression constante.
Mais au fil du combat, le Predator a réussi à inverser la tendance en amenant son adversaire au sol, et il a fini par s’imposer à la décision, chose qui ne lui était que très rarement arrivée dans sa carrière. Pour lui, tout s’est joué à un moment très précis. De passage dans la MMA Hour du journaliste Ariel Helwani, Francis Ngannou a dévoilé à quel instant il avait compris que la ceinture était pour lui.
Francis Ngannou a vu l’espoir quitter Ciryl Gane
À la fin du troisième round, je l’ai regardé, et je me suis revu contre Stipe Miocic lors de notre premier combat. Je me suis dit : « il est terminé ». Il n’était même plus capable d’écouter les consignes de ses entraineurs. J’entendais tout ce que lui disaient les gars de son coin et il n’avait pas la moindre réaction. C’est là que j’ai compris qu’il était terminé.
Sérieusement c’était la même situation que lorsque j’ai affronté Stipe pour la première fois en 2018. C’est à la fin de la troisième reprise que j’ai su que j’avais gagné le combat. Il était complètement brisé à l’intérieur et je l’ai vu. Je l’ai regardé dans ses yeux.
En un coup d’oeil dans le coin adverse à la fin du 3ème round, Francis Ngannou a compris qu’il allait réussir à s’en sortir. Il s’est revu lors de son premier duel avec Stipe Miocic, dans lequel il avait été particulièrement timide, avant de se décourager face au talent de l’ancien champion américain. Et quand le coeur n’y est plus, aucune consigne ne peut faire la différence dans la tête d’un combattant, ce qu’a observé le Predator chez son adversaire.
Le combat a décidément tourné sur une action :
Francis Ngannou connaissait la pression d’un combat pour la ceinture mondiale, il a déjà succombé à ce stress en 2018. Et dans l’octogone en janvier dernier, il a vu Ciryl Gane souffrir des mêmes maux que lui à l’époque.