La question du salaire à l’UFC est de plus en plus présente dans le débat public grâce notamment au combat mené par Francis Ngannou et Jake Paul contre Dana White. Mais tous les combattants ne sont pas énervés par la situation. Une star affirme fièrement être la prostitué de l’UFC.
Pour briller à l’UFC, il vaut mieux avoir une grande personnalité, une histoire totalement dingue, ou être capable de jouer un rôle. Francis Ngannou est par exemple adoré pour sa puissance et ses combats spectaculaires, mais aussi pour son parcours semé d’embuches pour arriver au sommet. Entre casser des pierres dans son Cameroun natal et soulever la ceinture des poids lourds, il y a un gouffre qu’il a brillamment su traverser.
Conor McGregor aussi est parti du bas de l’échelle, dans les quartiers chauds de Dublin, mais une fois arrivé au sommet, il s’est distingué par son charisme et sa répartie sans faille. Si l’UFC est la fédération dominante qu’elle est aujourd’hui, ce n’est pas seulement grâce au talent du Notorious dans l’octogone, ses nombreuses conférences de presse étaient aussi immanquables, et les médias généralistes se le sont rapidement arrachés.
Sean Strickland, mal payé pour une tâche ingrate…
Et aujourd’hui, il y a un homme qui a le potentiel pour se hisser au niveau de l’Irlandais au niveau divertissement médiatique. En effet, Sean Strickland, 24 victoires et 3 défaites en carrière, n’est pas le dernier pour sortir des phrases totalement hors du commun. Lors de la préparation de l’UFC Vegas 47 de ce samedi, l’Américain n’a pas hésité à se comparer à… une prostitué ! Il est absolument hilarant, et plutôt lucide.
Je suis une prostitué pour l’UFC. J’aime le fait qu’ils me donnent de l’argent, mais je ne vais non plus faire l’effort de venir en conférence de presse avec un costume pour prétendre que je suis autre chose qu’un chien. Sérieusement on s’enferme dans une cage, on se bat, on essaye de se tuer, on rapporte des millions aux dirigeants et nous on ne touche qu’une infime partie du butin.
Je ne dis pas ça pour critiquer l’UFC, j’aime mon métier et mon salaire, mais on ne fait rien de spécial. Ce qu’on fait c’est un cirque, vous nous regardez comme un film porno. Le MMA c’est comme la pornographie, vous adorez regarder, vous avez même envie de vous toucher en regardant, mais c’est une discipline que vous détesteriez faire.
L’analogie choisie par Sean Strickland est particulièrement imagée et hilarante. Alors évidemment, la pénibilité du métier est bien différente entre la prostitution et le MMA, et notamment sur le plan mental, mais techniquement, « Tarzan » est bien payé pour effectuer une tâche ingrate. Et surtout, il n’est payé qu’une petite partie de ce qu’il rapporte à son patron. La grande différence, c’est que lui a choisi sa place…
Sean Strickland est l’un des personnages haut en couleur de l’UFC et il gagne a être plus connu. S’il continue à enchainer les victoires, comme c’est le cas depuis 2018, il devrait rapidement gagner la sympathie du grand public.