NBA – « Je n’ai jamais voulu jouer à mon poste, je trouve ça chiant »

Une carrière peut se jouer à peu de choses, et certains joueurs ont failli se priver d’un parcours de légende. Un intérieur Hall of Famer a par exemple révélé qu’au départ, il refusait de jouer à sa position… Heureusement pour la balle orange, il a fini par céder !

Deux bagues, deux MVPs, deux MVPs des Finales et un titre de Défenseur de l’Année : Si Michael Jordan régné sur la NBA des années 90, le joueur le plus dominant derrière lui était certainement Hakeem Olajuwon. Le pivot nigérian de naissance a d’ailleurs parfaitement profité de la première retraite de His Airness pour parfaire son palmarès collectif, avec un back-to-back en 1994 et 1995. Un accomplissement mérité pour un joueur aussi légendaire !

Même bien après sa retraite, celui que l’on surnommait The Dream est considéré comme l’un des meilleurs postes 5 de tous les temps. Et pourtant, comme il l’a révélé, l’ancien Rocket était réfractaire à l’idée de jouer pivot à ses débuts. En effet, se battre sous les cercles ne l’intéressait guère… Ancien joueur de foot, il était alors gardien de but et en avait marre de jouer les totems. Lui souhaitait plutôt faire comme les joueurs extérieurs :

Hakeem adorait jouer comme les guards

Quand mon entraîneur m’a dit de jouer pivot, je ne savais pas ce qu’il voulait dire. Je pouvais nommer les cinq positions, mais je ne pouvais pas vraiment expliquer la différence entre un pivot et un ailier. Mes coachs me disaient, « Hakeem, tu es un pivot ! Reste dans la raquette ! » Je ne voulais pas rester dans la peinture. Je regardais les guards, et leur créativité m’inspirait. La raquette, c’était chiant.

Je voulais danser dans et hors de la peinture, sur tout le terrain. Je voyais des guards manier le ballon et je me disais : « Je veux faire ça. Alors j’ai développé mon jeu extérieur. J’ai travaillé mes passes et mon jeu de jambes. J’ai travaillé mon dribble et mon tir à mi-distance. J’ai appris que le basket et le football se ressemblent au moins sur un point : Vous prenez ce que la défense vous donne. Bientôt, les entraîneurs ont cessé de me dire de rester dans la raquette.

Heureusement pour nous, le n°34 s’est accommodé à son poste par la suite. En revanche, il a su parfaitement incorporer ces nouvelles qualités développées à son jeu, ce qui a fait de lui l’intérieur le plus technique de l’histoire, sans la moindre contestation. Entre son move indéfendable qu’était le Dream Shake et son jeu de jambes qu’il a par la suite enseigné à des légendes comme Kobe Bryant ou LeBron James, il ne risque pas d’être oublié de sitôt dans la grande ligue :

Pas satisfait de ce qu’il considérait comme le profil type du poste 5, Hakeem Olajuwon l’a complètement révolutionné en ajoutant une palette de moves presque totalement inédite à son jeu. La preuve d’un immense QI basket, dont on chante toujours les louanges à ce jour.