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En perdition totale du côté de New York, Julius Randle se distingue notamment par un comportement très discutable. Les dernières révélations ne vont d’ailleurs pas redorer son blason… Ça sent le fin de parcours sur place pour lui, qui est en train de se mettre à dos énormément de fans.
Longtemps abonnés aux dernières places de la conférence Est, les Knicks ont créé la surprise l’an passé en allant en playoffs. Sous la houlette de Tom Thibodeau, les hommes de la Grosse Pomme terminaient la campagne régulière dans le Top 4… autant dire qu’on en est loin cette saison, avec une piteuse 11ᵉ place et un bilan particulièrement médiocre (24 victoires pour 27 défaites).
Symbole de cette déchéance new-yorkaise, Julius Randle connaît lui aussi un exercice compliqué. Patron de l’équipe en 2020-21, il n’est plus que l’hombre de ce joueur à présent. D’une part sur le plan statistique : de 24 points, 10 rebonds et 6 passes l’année dernière, il est passé à 19 points, 9.9 rebonds et 5 passes de moyenne. Mais surtout, c’est dans l’attitude qu’il interroge avec notamment un gros pétage de plomb face aux fans du Madison Square Garden.
Julius Randle refuse de jouer pour le collectif des Knicks
Cet incident a d’ailleurs marqué un tournant pour l’ancien intérieur des Lakers, qui semble totalement isolé de son vestiaire sur le plan mental. Récemment, il a d’ailleurs encore fait le buzz pour de mauvaises raisons, avec un comportement borderline scandaleux en plein match. Tandis qu’Evan Fournier et consorts se battent tant bien qu’ils peuvent pour sauver l’exercice en cours, lui donne l’impression de ne plus rien en avoir à faire. Ambiance…
Ce qui illustre très bien cela, ce sont les derniers propos de son coach. Interrogé par le New York Post, Thibodeau a ainsi révélé que parler avec son big man devenait de plus en plus compliqué. Surtout, il refuserait de s’impliquer sur le plan collectif :
Selon une source de la NBA, le coach des Knicks, Tom Thibodeau, a admis aux associés qu’il avait plus de mal à faire jouer Randle avec abnégation et pour le bien de l’équipe cette saison qu’au cours de la saison dernière.
Là, ça commence à devenir extrêmement compliqué d’imaginer une issue heureuse à ce marasme. Titulaire d’un contrat à 62 millions sur trois ans, il y a peu de chance que le joueur formé à Kentucky parte avant la deadline. Il faut donc espérer qu’il rejoue bien, afin de faire grimper sa cote en vue de l’été. Auteur de 17 points et 9 rebonds face aux Kings (victoire 116-96), il va falloir cependant qu’il fasse un peu mieux ça…
Chouchou du Madison Square Garden l’an passé, Julius Randle est en passe d’en devenir son pire cauchemar. Un départ cet été semble la meilleure option à l’heure actuelle, surtout s’il ne parvient pas à se rabibocher avec les Knicks.
