La course au MVP fait rage, et même les joueurs de la ligue commencent à sérieusement aborder le sujet. Pour un vétéran bagué à de multiples reprises, la décision n’a cependant pas lieu d’être : un coéquipier à lui est sur une autre planète… et il s’y connaît, en joueurs légendaires.
29 points, presque 11 rebonds et plus de 4 passes décisives de moyenne : dire que Joel Embiid est en forme serait l’euphémisme de l’année. En l’absence de Ben Simmons qui refuse de jouer pour les Sixers, le pivot porte sa franchise sur ses (très) larges épaules et enchaîne les cartons soir après soir. Il y a de fortes chances qu’il soit élu joueur du mois de janvier à l’Est, preuve du niveau de jeu fou qu’il affiche sur les parquets. Au point où certains affirment qu’il est meilleur que le Shaq !
On est en tout cas sous le charme du côté de la Pennsylvanie, à commencer par un Danny Green qui s’est attribué la mission suivante : militer pour son coéquipier, concernant la course au MVP. Deuxième l’an dernier, le Camerounais fait encore une fois partie des favoris en 2021-22. Pour l’arrière vétéran, le doute n’est pas permis : Jojo doit obtenir la statuette pour la première fois de sa carrière. Il se base sur sa propre expérience dans la ligue pour étayer ses propos :
Danny Green encore très élogieux sur Joel Embiid
J’ai joué avec des gars talentueux et qui étaient des candidats au MVP, et je n’ai jamais pensé qu’ils dominaient la compétition de la tête et des épaules, qu’ils étaient au-dessus de tous les autres. Mais l’année dernière, c’est sûr qu’il l’était, s’il n’avait pas été blessé. Cette année, quand il dit qu’il a eu une soirée calme, il a en fait marqué 36 points pendant le match.
Je pense qu’il fait les bons jeux au bon moment. Il fait confiance à ses coéquipiers, ce qui lui ouvre la voie du jeu… Pour un gars, marquer 36 points au cours d’une soirée calme, cela vous montre ce dont il est capable et c’est vraiment excitant. Il est au-dessu du lot.
On en connaît un qui est amoureux de The Process ! Cependant, Green est bien placé pour parler de joueurs de gros calibres.
En effet, le triple champion NBA en a côtoyé un sacré paquet au cours de sa carrière, et ce, dès ses débuts. Il a ainsi commencé à Cleveland avec un certain LeBron James aux commandes, avant de rejoindre les Spurs de Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili. Et puis, il était aux côtés de Kawhi Leonard lors du sacre de Toronto en 2019, puis de nouveau avec le Chosen One et Anthony Davis en 2020 dans la bulle d’Orlando. Ça fait une sacrée liste !
Quoi qu’il en soit, Embiid réalise bel et bien une campagne de mammouth et devrait clairement obtenir pas mal de voix dans la course au trophée Maurice Podoloff. La bonne nouvelle pour lui, c’est que les Sixers sont à nouveau dans le Top 3 de l’Est grâce notamment une belle série de 4 succès consécutifs. Les résultats collectifs sont primordiaux pour devenir MVP, et il est rare d’en avoir qui n’est pas sur le podium de sa conférence. Le n°21 a donc toutes ses chances.
Danny Green ne tarit pas d’éloges sur Joel Embiid, bien qu’il soit parfois un peu trop enthousiaste. Il n’empêche qu’on peut le comprendre, ce n’est pas tous les jours qu’on évolue dans la même équipe qu’un tel joueur… sauf quand on est l’arrière de Philly, visiblement.