LeBron James ou Michael Jordan ? His Airness ou le Chosen One ? Le débat fait rage quand il s’agit de désigner le GOAT, y compris parmi les joueurs. Draymond Green a cependant adopté un point de vue différent… selon lui, cela ne sert à rien d’en retenir qu’un seul.
Pas facile de faire son choix quand il s’agit de la discussion du GOAT, tant les camps respectifs se livrent une bataille sans merci. Si LeBron James et Michael Jordan sont les noms qui ressortent le plus souvent, tous ne comprennent cependant pas cette manie de vouloir en couronner un plutôt que l’autre. Draymond Green par exemple refuse de procéder de la sorte, comme il l’a expliqué sur le podcast de J.J. Redick. D’après le Warrior, le fait même qu’ils n’aient pas joué en même temps rend impossible une vraie comparaison :
Quand il s’agit de joueurs de toutes les époques, nous voulons prendre un gars et dire qu’il est le plus grand de tous les temps. En réalité, je pense que c’est ridicule.
Draymond Green pas fan de la question du GOAT
Le point de vue d’un joueur est souvent très intéressant, car il est au cœur du sujet, à savoir ce qui se passe sur les parquets. Le Dancing Bear confirme ce constat avec son opinion : ne retenir qu’un seul joueur serait absurde ne serait-ce qu’à cause de l’évolution du jeu, qui était très différent d’aujourd’hui dans les années 60 par exemple. D’après Green, considérer James et Jordan comme les GOAT côte à côte est donc tout à fait légitime :
La réalité est que, même lorsque vous commencez à parler du meilleur joueur de tous les temps, le basket-ball est si différent selon les époques. Qu’est-ce qui rend un joueur plus fort qu’un autre ? Qu’est-ce qui rend Michael Jordan meilleur que LeBron James ? Ils sont tous les deux exceptionnels, alors pourquoi ne pourraient-ils pas tous les deux être le GOAT ?
Un raisonnement pertinent et qui pourrait aider à mettre beaucoup de gens d’accord. Après tout, on parle ici d’un sport collectif et vouloir retenir une seule individualité est sur le papier assez peu productif. Le triple champion avec les Dubs n’applique d’ailleurs cette mentalité pas qu’au débat du GOAT. Ayant souvent proclamé être le meilleur défenseur all-time, il reconnaît sans mal que cela n’a pas de sens venant de lui :
C’est pareil lorsque je dis que je suis le meilleur défenseur de tous les temps. Je ne peux pas vraiment dire que je suis le plus grand, quand on y pense. Je ne peux pas dire que je suis meilleur défenseur que Bill Russell. Je n’ai jamais vu Bill Russell jouer. Comment pourrais-je dire que je suis meilleur défenseur que lui ?
Inutile de trancher selon Draymond Green, qui pense que plusieurs joueurs peuvent être le GOAT de manière simultanée. Un avis totalement louable… Malheureusement, ce n’est pas demain la veille que la grande majorité verra les choses comme lui.