puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
La folie qui entoure la NBA et son actualité peut parfois prendre des proportions démesurées, allant jusqu’aux menaces de mort. Un célèbre journaliste en sait quelque chose, lui qui a dû faire appel à un garde du corps après avoir trop critiqué… Russell Westbrook !
En apparence, le poste a tout pour faire rêver. Suivre la NBA en tant qu’analyste pour les plus grands médias US offre en effet des avantages inaccessibles pour le commun des mortels. De plus, cela permet de vivre de sa passion. Néanmoins, ce job privilégié peut parfois s’accompagner de débordements peu souhaitables, souvent causés par des fans un peu trop virulents sur la toile.
Skip Bayless mis en danger à cause… de Westbrook
Dans son nouveau show, Skip Bayless est ainsi revenu sur un épisode chaud auquel il a dû faire face, alors qu’il travaillait encore pour ESPN. Déjà très suivi et écouté au début des années 2010, le journaliste avait alors la critique plutôt facile envers… Russell Westbrook. Or, à l’approche des Finales 2012 entre le Thunder et le Heat, cela a bien failli se retourner violemment contre lui !
Je regardais les réactions des fans jour et nuit, et devinez ce que j’ai commencé à voir au fur et à mesure qu’on se rapprochait de ces Finales ? Des menaces de mort. De la part de fans du Thunder, dans ma ville natale d’Oklahoma City. Des vraies menaces de mort en live, hardcore. Je les ai transmises au service de sécurité d’ESPN, qui m’a dit, « Ouaip, ce sont des vraies. Il faut les prendre au sérieux. »
Bayless n’a d’ailleurs pas hésité à révéler la teneur de ces fameux coups de pression, qui donnent froid dans le dos !
J’ai reçu des messages du genre, « Si tu oses poser un pied dans cette ville, ce sera le dernier pied que tu poseras. »
Forcément perturbé, Skip s’est malgré tout rendu dans l’Oklahoma, mais pas sans prendre de grosses précautions.
Alors qu’on allait se rendre à Oklahoma City, ma ville natale, ESPN a engagé pour moi un garde du corps, qui était en réalité un policier de Los Angeles dont le devoir principal était de protéger le chef de la police quand il sortait en public. Et il m’a protégé à Oklahoma City, presque à l’excès. Mais je veux bien l’admettre, j’était un peu flippé. Un peu anxieux. Je retournais dans la ville où j’ai grandi, et les gens là-bas voulaient me tuer.
Par chance, aucune de ces menaces de mort n’a été mise à exécution. Skip Bayless peut donc continuer à disséquer la NBA, même si cela s’accompagne toujours de prises de position très tranchées concernant Russell Westbrook !
