Sauf énorme surprise, les Lakers ne vont pas échanger Russell Westbrook à la deadline. En cause ? Un élément qui bloque les négociations. Tout sauf une surprise pour les insiders, avec un Rob Pelinka qui va devoir se montrer créatif afin de renforcer ce roster. Westbrook lui, peut être serein.
Avec la deadline fixée le 10 février, les Lakers sont attendus au tournant. Avec un bilan de 24-24, la franchise est à la peine, même si les dirigeants espèrent que le retour d’Anthony Davis va apporter une nouvelle dynamique. Mais si ce n’est pas le cas ? Alors Rob Pelinka devra probablement se retrousser les manches.
Des trades ? C’est possible, mais les moyens de la franchise sont limités. Le scénario préférable est une simple signature sur le marché, comme ce mercredi soir avec l’arrivée d’un joueur pour deux saisons, dont une en option équipe. Un joli coup pour le front office, qui s’assure une certaine flexibilité.
L’atout que les Lakers veulent conserver
Le roster compte désormais 15 éléments, ce qui veut dire qu’il faudra passer par des trades, ou un buyout, pour bouger tout cela. C’est largement possible, même si Pelinka n’est pas prêt à tout pour renforcer son roster. Selon Marc Stein, un élément est intouchable à l’heure actuelle.
Les Lakers semblent déterminés à conserver Westbrook, du moins jusqu’à la fin de saison – ce qui veut dire garder ce premier tour de draft 2027 pour d’autres opportunités de trades dans le futur. Les Lakers n’ont pas envie de l’attacher à un potentiel échange pour que le trade avec John Wall ait lieu.
Alors pourquoi ce choix ? Parce que céder un tel atout en plus de Westbrook, ce serait reconnaître une erreur du front office l’été dernier. Un terrible aveu d’échec pour Rob Pelinka, et de manière publique, ce qui ne serait pas très bon pour son poste, car Frank Vogel n’est assurément pas le seul en danger.
À la place, on peut s’attendre à ce que les Angelinos utilisent ce précieux pick pour obtenir un joueur capable de les aider en vue du titre, c’est en tout cas l’objectif d’ici la deadline. Faut-il encore trouver la perle rare, ce qui est loin d’être gagné.
Les Lakers ne veulent pas céder ce premier tour de draft, encore moins pour dégager Russell Westbrook. Ce serait un aveu d’échec pour le front office, qui veut plutôt opter pour une autre stratégie à la place. Rob Pelinka joue gros lui aussi.