Les athlètes NBA ont beau gagner leur vie sur les parquets, ce qui se passe en dehors peut parfois prendre le pas sur le reste. Un vétéran a tenu à prévenir tout le monde : il se retirera de la ligue une fois que son fils sera scolarisé. Plus encore, lui et sa famille quitteront carrément les US !
Transféré cet été de Minnesota aux Cavaliers, Ricky Rubio avait activement participé au début de saison surprise de la franchise dans l’Ohio. Avec 13 points, 4 rebonds et presque 7 passes de moyenne, il avait apporté toute son expérience à une jeune escouade qui se bat désormais pour les playoffs (25-18, 6ᵉ à l’Est) ! Malheureusement, sa rupture des ligaments croisés du genou courant décembre a mis un terme à sa campagne réussie.
Si être absent des parquets ne doit forcément pas être facile à vivre pour lui, l’Espagnol découvre un aspect agréable de sa convalescence : il peut passer davantage de temps avec ses proches. La vie en famille d’un joueur NBA n’est pas simple à cause des déplacements incessants, surtout quand on a des enfants en bas âge… ce qui est justement le cas du meneur dont le fils a deux ans.
Ricky Rubio cash sur son avenir en NBA
Or, au cours d’un entretien avec le journal ibérique La Vanguardia, Ricky Business ne s’en est pas caché : l’avenir de son rejeton représente la priorité n°1 à ses yeux. Même la balle orange passerait après, ce pourquoi il serait carrément prêt à quitter les États-Unis dans un futur proche. Quand exactement ? Lorsque le fiston sera en âge d’être scolarisé, auquel cas la famille Rubio fera ses valises pour retourner au pays :
Quand mon fils commencera l’école, la NBA n’en vaudra plus la peine. Je rentrerai à la maison. Je ne veux pas lui donner le tournis en le faisant déménager quand il aura six ans, à l’âge où il commence à se faire des amis. J’en ai discuté avec ma femme et nous avons été très clairs. Il y aura un moment où le basket ne sera plus la priorité.
Une décision choc, mais compréhensible de la part du champion olympique, qui veut assurer un avenir paisible à son enfant. La bonne nouvelle, c’est qu’à 30 ans, sa carrière n’est pas encore terminée. S’il se remet de sa blessure, il pourra toujours apporter beaucoup à une équipe d’Euroleague, même s’il aura alors autour des 35 ans. Le n°3 ne joue pas sur son physique, mais sur sa vista et sa technique, de quoi lui permettre de lâcher de beaux highlights encore quelque temps :
Quatre saisons, c’est à priori le temps que l’on a encore pour regarder Ricky Rubio jouer en NBA. Quitte à ce que son fils soit à l’école, autant le faire dans son pays d’origine. Difficile de remettre en question une telle approche !