Certains joueurs ne reculent devant rien pour gagner, y compris se salir les mains en plain match. Ce fut notamment le cas d’un Hall of Famer détesté de tous au cours de sa carrière ! Il y a des années, le légendaire Pat Riley avait d’ailleurs eu des mots très forts à son égard.
Difficile de trouver une équipe plus controversée que les Bad Boys de Detroit, qui ont sévi entre les années 80 et 90. D’un côté, on parle là l’une des plus grandes défenses de l’histoire, et d’une escouade double championne en 1989 et 1990. De l’autre, c’est aussi l’une des formations les plus dirty jamais vues, n’hésitant pas à blesser les joueurs adverses et usant de tous les coups bas imaginables. On peut notamment citer Bill Laimbeer, ennemi public de la ligue pendant des années !
Néanmoins, si l’intérieur était le caporal en chef des Pistons de cette époque, le général en chef n’était autre qu’Isiah Thomas. Le meneur Hall of Famer était tout simplement une teigne avec une mentalité de guerrier. Ayant grandi dans un milieu très compliqué à Chicago, il avait grandi avec l’approche suivante : ne recule devant rien pour battre ton opposant. Y compris frapper là où ça fait mal, au sens propre comme au sens figuré. Ce n’est pas pour rien que Michael Jordan le déteste encore ouvertement, des décennies plus tard !
Pat Riley cash sur la mentalité d’Isiah Thomas
Or, His Airness n’était pas le seul à ne pas apprécier le bonhomme lorsqu’il évoluait sur les parquets. Du côté des coachs aussi, ça grinçait des dents quand Zeke jouait contre leur équipe… Pat Riley, entraîneur des Lakers version Showtime et qui a affronté Detroit à deux reprises en Finales, fait partie de ceux-là. Durant cette période, il avait notamment lâché la décla suivante :
Il vous arracherait le cœur pour gagner et il le poserait juste là sur le sol devant vous et le piétinerait.
Ça, c’est dit. En même temps, cela résumait bien le caractère du bonhomme, qui n’hésitait jamais à provoquer voire insulter qui que ce soit. Cela lui a valu pas mal d’ennuis, par exemple lorsqu’il a été snobé de la Dream Team 1992… Il était pourtant l’un des, si ce n’est le meilleur de la ligue à son poste à ce moment-là. Son attitude souvent détestable lui a toutefois joué des tours, les autres membres de la sélection ne voulant absolument pas de lui, surtout Jordan !
Du côté du Michigan, on continue cependant de célébrer le n°11 qui est clairement le meilleur joueur de son histoire. Au-delà du back-to-back, Thomas, c’est aussi un titre de MVP des Finales, un autre de meilleur passeur NBA en 1984-85 avec 14 offrandes par rencontre ainsi que 12 sélections au All-Star Game. Pour le meilleur et pour le pire (des comportements), les Pistons ont grandement profité de sa présence pour devenir une franchise mythique :
Pat Riley n’avait pas mâché ses mots sur Isiah Thomas, mais il avait parfaitement résumé le personnage clivant qu’était le meneur. Un joueur assez fascinant, que ce soit pour ses coups d’éclats sur le parquet que pour ses pétages de plomb face à ses adversaires.