Référence au poste de meneur, Stephen Curry est un cauchemar pour tous ses opposants. Or, ces derniers pourraient avoir à du répit, aux dépens de certains de leurs coéquipiers. En effet, le franchise player de Golden State est prêt à ne plus évoluer au poste 1 !
Si l’on devait citer un meneur représentant parfaitement la décennie 2010, alors le nom de Stephen Curry arriverait très vite dans la discussion. En plus d’accumuler les trophées (double MVP, triple champion NBA), le shooteur fou de Golden State a révolutionné la façon de jouer outre-Atlantique avec ses carnages derrière l’arc. Si l’on parle de lui parmi les meilleurs postes 1 de l’histoire, ce n’est pas sans raison !
Pour autant, il reste avant tout un joueur de basket-ball et est donc prêt à s’adapter en fonction de ce dont l’équipe a besoin. Y compris… changer de position sur le terrain, apparemment. Lors d’une FAQ avec GQ Sports, le Chef s’est ainsi vu poser la question suivante : est-il vraiment encore un meneur au sens traditionnel ? Le n°30 ne s’en est pas caché, il n’a pas de problème à donner ce rôle à quelqu’un d’autre, notamment Draymond Green.
Steph Curry prêt à jouer arrière
Q : Comment peut-on être le meneur si l’ailier-fort est celui qui dirige le jeu et facilite la circulation de balle ?
Curry : Je dois dire que vous avez raison. La position à laquelle vous jouez n’a pas vraiment d’importance, il s’agit juste de savoir si vous savez jouer au basket. Et nous trouvons comment nous adapter. Donc si vous allez appeler Draymond le meneur et moi l’arrière, ça me va très bien.
Dans les faits, l’annonce correspond assez à la tendance observée sur les dernières années. Depuis 2015-16, Curry n’a ainsi plus dépassé les 7 passes décisives par match. À l’inverse, le Dancing Bear n’est descendu sous cette barre que lors de deux saisons, tournant même à 8.9 caviars en moyenne en 2020-21 ! Des chiffres très élevés pour un intérieur, lui qui a progressivement abandonné le scoring pour la distribution. On peut donc bien parler de plaque tournante dans son cas.
Du coup, Steph peut en profiter pour se balader entre les écrans, sa capacité à shooter en réception de passe étant tout aussi folle que sa création de tir. Entre lui et le revenant Klay Thompson, les Dubs disposent là d’un trident absolument cauchemardesque pour la concurrence. D’autant que si nécessaire, le meilleur scoreur de l’an dernier peut tout à fait reprendre la casquette du passeur principal, notamment quand un coéquipier est en feu. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé en octobre 2018, lorsque Killa Klay a planté 14 tirs primés contre Chicago.
Quelle que soit la position, Stephen Curry reste l’une des plus fabuleuses armes offensives de la NBA actuelle. Dans une ligue où les postes ont beaucoup évolué, il représente la combinaison parfaite des qualités que l’on peut trouver chez un meneur ou un arrière.