LeBron James a été l’un des premiers joueurs à réagir à l’affaire Kevin Porter Jr. sur les réseaux sociaux. Interrogé par les journalistes en conférence de presse, le King n’a pas accepté les excuses du commentateur incriminé, et il l’a détruit dans un long monologue.
Le match entre les Wizards et les Rockets de ce mercredi aurait rapidement du être oublié par les fans et les observateurs. Il a certes été marqué par le game-winner de Kevin Porter Jr., mais d’autres matchs se terminent de la sorte sans pour autant accaparer l’attention médiatique. Le problème, c’est que ce tir de haut niveau a été totalement gâché par les propos à vomir du commentateur télé officiel de Washington.
Si ce dernier s’est expliqué assez rapidement, il pensait que le joueur des Rockets était le fils de Kevin Porter, ancien des Bullets dans les années 70′, la polémique a eu le temps d’enfler sur les réseaux sociaux. LeBron James s’était empressé de réagir, et il a appuyé son tweet en conférence de presse. Interrogé à ce sujet et mis face aux explications de Glenn Consor, le King a persisté et a signé
Les 5 arguments de LeBron pour détruire le commentateur
Il pensait que le père de KPJ avait joué aux Bullets dans les années 70′ ? Il parle du Kevin Porter qui a 71 ans et qui aurait eu KPJ à 50 ans ? J’assume mon tweet et tout ce que je dis dedans ! Et imaginons qu’il pensait sincèrement que KPJ était le fils de Kevin Porter des Bullets. La première chose que j’aurais faite en voyant que les Rockets venaient jouer, c’est vérifier qu’ils sont bien père et fils. J’aurais fait mon travail en amont, comme tous les commentateurs. Dites-moi si je me trompe d’accord ? Personne n’a rien à répondre ? Bien ne dites rien.
Mon second argument, c’est que j’ai regardé tout le match, et à aucun moment avant le tir il n’a parlé de Kevin Porter, qu’il pensait être le père de KPJ, quand ce dernier était sur le terrain. Argument n°3 : s’il n’a pas fait ses recherches sur Kevin Porter Sr., en pensant que son fils jouait, j’aurais au moins regardé pendant la rencontre en me disant : « Voyons si c’est son père qui a joué pour les Bullets dans les années 70′. » À ce moment j’aurais vu que j’étais dans l’erreur. Argument n°4 : peu importe ce qu’il pensait, les mots utilisés son atroces. Je ne veux même pas les répéter, mais ce n’est pas quelque chose qui devrait être dit.
Enfin, personnellement, quand Isaiah Thomas faisait parler de lui à l’université de Washington, dès que j’ai entendu son nom j’ai pensé à la légende des Pistons. Je suis directement allé sur Google pour voir s’ils avaient un lien de parenté, et non, il se trouve que son père était un immense fan de Magic Johnson et des Lakers, il a perdu un pari lors de Finales NBA et il a du appeler son fils Isaiah. Pareil, au début de ma carrière j’ai joué contre un Mike James à Toronto. L’année passée les Nets avaient un Mike James, je suis allé voir s’il y avait un lien, et non !
LeBron James était particulièrement remonté au moment d’évoquer cette affaire devant les médias, et il est venu préparé avec des arguments, il faut le dire, assez convaincants. Si l’erreur Glenn Consor, le commentateur des Wizards, est sincère, elle traduit un immense manque de professionnalisme, puisqu’il n’a pas effectué les recherches nécessaires qui accompagnent la préparation d’un match. Et dans tous les milieux professionnels, une si grossière erreur est punie, puisqu’elle nuit grandement à l’image de la chaine et de la franchise…
LeBron James ne privilégie pas la thèse de la malencontreuse coïncidence, c’est plutôt clair au début de son argumentaire. Et même si l’erreur était sincère de la part du commentateur, le King n’accepte pas le manque de recherche et donc le peu de professionnalisme du journaliste.