Bien que très respecté partout dans le monde et encore plus en Europe de l’Est, sa région natale, Khabib Nurmagomedov n’est pourtant pas à l’abri de tout incident lorsqu’il se déplace. Preuve encore récemment à Moscou, où il explique avoir été tout proche de se battre…
Bien que retraité, le rythme de vie de Khabib Nurmagomedov est assez dingue : il enchaine fréquemment les trajets entre l’Europe de l’Est, zone géographique où il entraine plusieurs combattants MMA tout en développant sa propre ligue de combat (le Eagle FC)… et les Etats-Unis, notamment pour conseiller son poulain Khamzat Chimaev à l’UFC. Entre mentor, entraineur et promoteur, vous imaginez donc que son agenda est bien rempli.
Un agenda qu’il agrémente parfois de quelques polémiques, comme ses récents propos très décriés sur les femmes-combattantes. Khabib reste avant tout une icône médiatique, donc dès qu’il tient des discours qui ne plaisent pas, les journalistes et autres stars ne le loupent jamais. Il n’y a cependant pas que ses compères qui lui font parfois des « misères », comme en témoigne le récit de sa dernière altercation à Moscou.
Khabib chauffé par un fan trop insistant en Russie
Khabib : À Moscou, il y a deux semaines, j’ai mis mon masque, un sweat à capuche et je suis allé me promener. Un gars est venu me voir. Il y avait beaucoup de gens autour. Pendant que je marchais il m’a dit : « Je peux prendre une photo avec toi ? ». J’ai dit : « Non ». Il a dit : « Pourquoi ? ». J’ai répondu : « Parce que je ne veux pas ». C’était une discussion entre lui et moi, en marchant. Il a dit : « Mais je veux prendre une photo avec toi ».
J’ai fini par dire : « OK alors mais prend la en marchant, je ne veux pas m’arrêter ». Parce que je savais que si je m’arrêtais, si j’enlevais le masque etc, j’allais encore devoir m’arrêter pendant une heure. Et il n’a pas aimé. La discussion est devenue très tendue avec lui. Moi aussi je commençais à bouillir, j’étais prêt à me battre. Parce que je ne voulais pas prendre de photo, c’était pas le bon moment
Khabib a également profité de cette même interview pour rappeler ce qu’il aime par dessus tout quand il se déplace en public, comme de nombreuses superstars : rester incognito. Un comportement certes plus facile à tenir lorsqu’il est loin du Daghestan, de la Russie ou encore des Etats-Unis, même si sa renommée traverse bien évidemment toutes les frontières :
Khabib : C’est le meilleur sentiment : sortir sans être dérangé par les gens, être comme une personne normale. Parfois je fais ça
Superstar mondiale, Khabib Nurmagomedov n’a pas beaucoup d’autre choix que se « camoufler » au mieux pour se balader incognito dans la rue. Malheureusement pour lui, parfois ça ne suffit pas, même avec un masque sur la tête…