Modèle de réussite professionnelle, sportive comme entrepreneuriale, LeBron James a reçu son premier chèque de plusieurs millions en 2003. Alors que beaucoup auraient fait sauter la banque à 18 ans seulement, le jeune King a décidé de faire autrement. Explications.
Petit retour en 2003. Un phénomène nommé LeBron James est sélectionné avec le first pick par les Cavaliers à la draft. Jamais un tel joueur n’a eu une telle hype dès le lycée, et les sponsors se l’arrachent au vu du potentiel du bonhomme.Nike rafle la mise et le King signe un énorme contrat de 87 millions de dollars, une somme évidemment colossale pour un jeune joueur.
Mais alors que beaucoup auraient eu la tête qui tourne face à tant d’argent, LeBron, 18 ans seulement à ce moment-là, s’est contenté d’une action toute simple. C’est son ancien directeur des relations publiques, Chris Denis, qui raconte la séquence pour ESPN.
Chris Denis : En 2003, LeBron a reçu son premier chèque de Nike, qui est en fait arrivé chez moi par le livreur FedEx. Après que je lui ai remis en main propre, LeBron a pris ce chèque Nike de plusieurs millions de dollars, l’a déposé à la banque et en est ressorti avec peut-être 2.000 dollars en espèces. Il n’a jamais dépensé ou s’est livré à des dépenses stupides quand l’argent est arrivé.
LeBron s’était donc contenté de simplement retirer 2.000 dollars en cash, sur plusieurs millions qui ont alimenté son compte bancaire, afin d’en faire profiter ses proches. Cependant, en plus du chèque, il faut savoir que Nike s’était aussi permis de chouchouter « un peu » son joyau, lui et tout son entourage :
Chris Denis : Le lendemain, Nike a fait pleuvoir tellement de produits sur lui et ses amis proches que c’était comme Noël à West Akron.
Après une enfance difficile, LeBron avait déjà le sens des réalités et une âme de businessman à 18 ans. Près de 20 ans plus tard, The Chosen One doit sans doute être heureux d’avoir fait le bon choix ce jour-là et peut désormais profiter d’un empire qui ne cesse de s’agrandir, lui garantissant une belle vie après la retraite pour lui, sa famille, ses proches et les générations futures sur plusieurs décennies.
Surtout que l’actualité le confirme souvent, beaucoup de joueurs NBA, jeunes ou moins jeunes, gèrent plutôt mal leur argent et finissent en difficultés financière. Et si King est un exemple à suivre, un autre nom de la ligue est également à saluer : Jayson Tatum. Lui-aussi a très bien compris qui ne fallait pas s’enflammer avec les gros chèques, il affiche d’ailleurs une gestion ultra intelligente de ses salaires. Prévoyance, le mot-clé.
LeBron James était déjà mature à 18 ans. Malgré plusieurs millions sur le compte en banque, pas de folies, juste de quoi gâter ses proches après une arrivée fracassante en NBA. Suivez l’exemple, même sans avoir les 6 zéros.