Multi-millionnaire de nos jours, Michael Jordan peut se féliciter d’avoir cravaché pour présenter une telle fortune. Il pourrait pourtant présenter un compte en banque encore plus rempli, s’il n’avait pas déchiré un chèque… de 10 millions de dollars par le passé !
À défaut de faire l’actualité grâce à ses performances sur les parquets, il la fait aujourd’hui grâce à ses exploits en tant que businessman. Couronné de succès durant sa carrière de joueur, Michael Jordan l’est désormais tout autant comme entrepreneur. Grâce à sa marque Air Jordan et ses nombreux investissements bien sentis, l’ancienne icône des Bulls s’appuie de nos jours sur une fortune colossale.
Une partie de son argent a été obtenue durant sa parenthèse mitigée aux Wizards. Joueur de Washington durant deux saisons, His Airness y endossait également le costume de président des opérations basket. Deux étiquettes qu’il a abandonnées en 2003, en parallèle de l’arrivée de Gilbert Arenas dans la franchise. Ce dernier retrace les dessous du départ de son idôle de jeunesse dans un récent entretien accordé à Vlad TV.
Pendant que je négociais avec les Wizards, Jordan faisait pareil en tant que dirigeant. Donc quand j’ai rencontré les Wizards, ça a été l’une de mes questions : « Qu’est-ce qui se passe avec Jordan ? Pourquoi vous ne l’avez pas gardé ? » Et Abe Pollin (le propriétaire des Wizards de l’époque, ndlr) m’a répondu, « J’adore le basket, j’adore mes joueurs, donc j’ai demandé à mes joueurs ce qu’ils voulaient. Et les joueurs ont dit qu’ils ne voulaient pas que Jordan revienne. »
Le chèque de 10M$ déchiré par Jordan par fierté
Jugé trop tyrannique par ses collègues de vestiaire, Jordan n’a même pas pu conserver son rôle au sein du front office des Wiz. Pollin s’est donc retrouvé dans l’obligation de le démettre de ses fonctions, et de lui offrir la compensation financière qui accompagnait cette décision. Or, MJ ne l’a pas entendu de cette oreille, comme le raconte Arenas !
J’essayais de comprendre ce qui s’était passé, et (Abe Pollin) m’a dit, « Ouais, tu sais, j’ai rempli un chèque pour MJ de 10 millions de dollars et je l’ai remercié pour ses services. MJ a jeté le chèque et a dit, ‘Allez vous faire foutre’ ! Et il est parti de la salle. »
Pas question pour Mike d’encaisser une somme synonyme d’échec, même si elle aurait fait le bonheur de n’importe quel autre être humain !
Vexé par son licenciement des Wizards, Michael Jordan n’a même pas souhaité accepter les indemnités offertes par ses dirigeants. Une décision culottée, qu’il n’a heureusement pas à regretter aujourd’hui !