D’ordinaire, les All-Stars sont particulièrement respectés par leurs coéquipiers et sont censés porter leurs équipes jusqu’aux playoffs. Mais une superstar de la ligue ne fait plus l’unanimité et s’est faite détruire par un partenaire. Grosse tension dans l’air.
Tout va très vite en NBA et la vérité d’une semaine ne sera pas forcément celle de la suivante. Par exemple, plusieurs équipes ont bien démarré leur saison avant de s’effondrer et de s’enfoncer dans un début de crise. L’exemple le plus criant est celui des Knicks, qui, après avoir cartonné les Celtics lors de la rencontre d’ouverture, ont enchainé jusqu’à avoir un bilan de 5 victoires pour 1 défaite.
Ils sont aujourd’hui 12èmes de la conférence Est, et une simple qualification pour les playoffs semble compliquée, c’est dire la mauvaise dynamique que traversent les hommes de Tom Thibodeau. Et dans une moindre mesure, les Wizards aussi connaissent un chemin tumultueux. Longtemps présents dans les hauteurs de la conférence, Bradley Beal et ses coéquipiers sont aujourd’hui au porte du play-in avec un bilan à peine positif…
Montrezl Harrell dégomme Bradley Beal
Alors forcément, avec les défaites bien plus régulières que sur les premières semaines de compétition, les esprits commencent à s’échauffer en interne, et c’est bien le All-Star qui est pointé du doigt… par ses propres coéquipiers ! Visiblement, Bradley Beal serait bien trop individualiste en attaque, ce qui énerve fortement Montrezl Harrell. L’ancien des Lakers s’est exprimé sans filtre pour The Athletic.
Au final, comme le dit le vieux dicton : « il faut lancer des noisettes aux écureuils ». On ne lui demande pas de nous donner le ballon pour qu’on puisse vider un quart de terrain et jouer l’isolation pour montrer ce qu’on sait faire. Mais en même temps, il doit nous laisser toucher le ballon, sentir le jeu. On ne peut pas prendre des rebonds et toujours ressortir pour un meneur ou un arrière. Laisse-nous toucher le ballon et prendre des tirs tôt dans le match. Laisse-nous jouer pour qu’on se sente impliqués.
Le constat est on ne peut plus clair de la part de l’intérieur des Wizards : il veut être plus impliqué par son coéquipier et être au coeur de certains systèmes offensifs. Il faut dire que Washington est particulièrement prévisible en attaque, puisque Bradley prend 9 tirs de plus par match que la seconde option qu’est Kyle Kuzma. Une plus grande diversité pourrait être bénéfique, même si le All-Star continue à cartonner…
Après des débuts idylliques, les Wizards commencent à connaitre une période difficile, et certains ont visiblement du mal à gérer ce petit coup de moins bien. Montrezl Harrell prône un jeu plus collectif, espérons que Bradley Beal l’entendra sans se vexer.