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L’histoire de la NBA se joue parfois à rien. Et si les Blazers avaient sélectionné Michael Jordan en 1984 ? Et s’ils avaient pris Kevin Durant en 2007 ? Et si Kobe Bryant était resté chez les Hornets en 1996 ? Et si les Warriors avaient écouté les conseils de Dell Curry sur son fils Steph ? Le Chef n’en serait peut-être pas là…
Stephen Curry est entré un peu plus dans la légende de la NBA ce mardi en solidifiant son statut de meilleur shooteur de tous les temps. En effet, il est enfin devenu officiellement le joueur qui a marqué le plus de tirs longue distance en saison régulière, ce n’est pas rien. Et s’il joue encore quelques saisons à ce niveau, il devrait laisser une marque indélébile sur la ligue. L’homme qui le fera tomber de son trône n’est sans doute pas né.
Steph Curry | 2,974 | History pic.twitter.com/8WasE3Q5II
— Anthony Puccio (@APOOCH) December 15, 2021
Dell Curry voulait voir Steph chez les Knicks
Et parce que les dieux du basket sont taquins, le Chef se devait de battre ce record sur le parquet du Madison Square Garden, la plus mythique des salles de sport dans le monde. Et certains ne le savent peut-être pas, mais Steph Curry a une histoire particulière avec les Knicks. En effet, lors de la Draft 2009, New York possédait le 8ème choix, juste après les Warriors. Et selon Dell Curry, c’est bien dans la Grosse Pomme qu’il voyait son fils.
Effectivement c’est très vrai, moi et ses agents voulions que Steph soit sélectionné par les Knicks. Don Nelson, qui était à l’époque entraineur des Warriors, m’a appelé pour me demander si ça me dérangeait qu’il sélectionne mon fils. J’ai dit : « Non, nous ne voulons pas que vous sélectionniez mon fils, nous voulons le voir dans une autre franchise. » Dieu merci les dirigeants des Warriors ne m’ont pas écouté.
L’environnement dans lequel un joueur vit ses premières saisons joue un grand rôle dans son développement. Et s’il avait été sélectionné par les Knicks un choix plus tard en 2009, rien ne dit que Stephen Curry serait ce qu’on connait aujourd’hui. En effet, il a souvent été blessé au début de sa carrière, notamment à la cheville, et ses dirigeants n’auraient peut-être pas eu la patience montrée par les Warriors. Les fans n’auraient pas été tendres non plus avec lui en raison de ses absences à répétition.
Puis finalement, les Knicks n’étaient pas maitres de leur destin ce soir là, et ce sont les Warriors qui ont décroché le jackpot. Ceux qui doivent réellement se mordre les doigts en voyant le Chef à ce niveau, ce sont les fans des Timberwolves. En effet, avec les choix 5 et 6, Minnesota a sélectionné deux meneurs : Ricky Rubio puis Johnny Flynn. Aucun des deux ne tient la comparaison.
Le destin fait parfois bien les choses… Don Nelson a refusé d’écouter Dell Curry quand il affirmait que son fils devait aller chez les Knicks, et le meneur est aujourd’hui une légende vivante dans la Baie de San Francisco. Comme quoi, l’histoire se joue parfois à un rien.
