Le load management est un sujet qui fait débat, et cela n’est pas près de prendre fin. Jusqu’où peut-on aller pour prendre soin des athlètes, au détriment du jeu ? Un ancien coach a dézingué le concept récemment, en prenant exemple sur… Michael Jordan. Difficile de contrer ça…
Difficile de trouver discussion plus épineuse que celle sur le load management, actuellement. Certains sont pour, tandis que d’autres comme Chris Finch n’en sont résolument pas de grands fans. De passage à la radio récemment, l’entraîneur des Timberwolves a notamment abordé certains axes d’amélioration en NBA. Pour lui, la gestion du temps de jeu des basketteurs en fait totalement partie :
“Resting players has become a status symbol, and it’s hurting the product of the league.” — Chris Finch
— Dane Moore (@DaneMooreNBA) December 7, 2021
« Le repos des joueurs est devenu un symbole de statut, et cela nuit à la ligue ». – Chris Finch
Stan Van Gundy impitoyable sur le load management
C’est un fait, mettre les joueurs au repos est devenu une habitude au sein de la ligue. Un joueur comme Kawhi Leonard en est même devenu le principal représentant, ayant régulièrement manqué des matchs lors des dernières saisons pour recharger les batteries. Ironiquement, il se retrouve aujourd’hui sur la touche à cause d’une blessure aux ligaments croisés… Des franchises n’hésitent pas elles non plus à bencher plusieurs stars en même temps.
Or, cela dérange énormément de monde, à commencer par les fans présents dans les stades et qui espèrent voir les meilleurs joueurs de chaque équipe sur le terrain. Même certains acteurs de la NBA grincent des dents face à cette tendance, comme l’a montré Finch. Fait intéressant, Stan Van Gundy en a rajouté une couche suite aux propos du coach de Minnesota. L’ancien tacticien a ressorti l’adage « c’était mieux avant » du placard :
Chris Finch is absolutely right. Michael Jordan in his final year in Washington at 39 years old played all 82 games and averaged 37 minutes per game. If you bought a ticket to see Jordan you were going to see Jordan. It was a different world then. https://t.co/6wCeBzE9ud
— Stan Van Gundy (@realStanVG) December 7, 2021
Chris Finch a tout à fait raison. Michael Jordan, lors de sa dernière année à Washington, à l’âge de 39 ans, a disputé les 82 matchs et a joué en moyenne 37 minutes par match. Si vous achetiez un billet pour voir Jordan, vous alliez voir Jordan. C’était un monde différent à l’époque.
Que l’on aime le load management ou pas, il fait désormais partie intégrante du mode de fonctionnement de la NBA. Reste encore pour certains à trouver un juste milieu, afin de proposer le meilleur spectacle possible sans surmener les joueurs.