Intégrer et évoluer en NBA requiert une bonne part de confiance en soi, qu’affichent généralement tous les membres de la ligue. Un ancien pensionnaire, qui n’a jamais su véritablement répondre aux attentes, estime par exemple toujours être indéfendable !
De par les nombreuses embuches qui peuvent venir se greffer au chemin pour y accéder, ce trait de caractère parait quasiment indispensable pour s’y faire un nom. Ligue la plus prestigieuse de la planète, et par conséquent la plus sélective, la NBA n’accueille que des joueurs possédant une sacrée dose de confiance en eux. La plupart, et même les noms les moins ronflants, se considèrent ainsi comme les meilleurs joueurs du monde !
Pour ceux qui n’ont malheureusement pas la chance d’y conserver leur place, pas question de remettre en cause leur niveau. Demandez par exemple à Isaiah Thomas, encore persuadé d’avoir tout le talent nécessaire pour briller au milieu de la rude concurrence de la ligue. Même constat pour Michael Beasley, ancien 2nd pick de Draft évoluant aujourd’hui dans une équipe portoricaine, qui s’est légèrement enflammé sur son compte Twitter.
7753000000 people on earth…7529999999 of em can’t guard me 😂😂😂😂 #wethemones
— Michael Beasley (@Michael8easley) December 8, 2021
7753000000 personnes sur la Terre… et 7529999999 d’entre elles ne peuvent pas défendre sur moi 😂😂😂😂
Michael Beasley se chauffe… et s’auto-humilie
Shooteur insatiable depuis le début de sa carrière, Beasley n’a jamais fait montre d’un quelconque doute sur ses capacités de basketteur. Plutôt en vue lors de la dernière Summer League avec Portland (11.4 points, 3.6 rebonds, 45% à 3 points), son profil n’a malgré tout convaincu aucune franchise. Il se retrouve donc contraint de livrer ce genre de tweets égocentriques, qui plus est… avec des fautes de frappe.
77529999999… we talked about this proof reading thing already 😂 https://t.co/7Lp98cmRGG
— Michael Beasley (@Michael8easley) December 9, 2021
77529999999… On a déjà discuté de ce souci de relecture 😂
Les plus attentifs auront remarqué que la correction de B-Easy n’est toujours pas la bonne. Quoi qu’il en soit, pour se sortir de cette séquence ridicule, l’ailier de 32 ans n’a rien trouvé de mieux… que se flatter encore un peu !
Scratch that… I can’t even guard me 😂😂😂😂
— Michael Beasley (@Michael8easley) December 8, 2021
Oubliez ça… Même moi je ne peux pas défendre sur moi 😂😂😂😂
Il est vrai que durant ses 11 saisons NBA, Beasley ne s’est jamais spécialisé dans la défense. Mi-narcissique, mi-critique envers lui-même, l’ancien prodige de la fac de Kansas State ne s’est pas arrêté là en matière d’auto-congratulation. Il est ainsi revenu à sa première décla, histoire de se brosser un peu plus dans le sens du poil !
Btw every 10 seconds another person that can’t guard me comes into the word
— Michael Beasley (@Michael8easley) December 9, 2021
Au fait, toutes les 10 secondes, une autre personne qui ne peut pas défendre sur moi est mise au mode.
Non, pas d’erreur de typo, mais bien une retranscription fidèle du message de Beasley, qui contenait encore une erreur de frappe. L’ancienne star du Heat a là encore fini par s’en apercevoir, et n’a cette fois-ci pas fait le fier au moment de se reprendre.
World 🤦🏽♂️ https://t.co/CLlPLAdG6h
— Michael Beasley (@Michael8easley) December 9, 2021
Monde 🤦🏽♂️
Bilan des courses : une bonne humiliation publique pour Michael Beasley, simplement parti dans un délire d’égotrip un peu trop prononcé. Le temps ne changera décidément jamais ce bon vieux B-Easy !