Malgré les importants moyens financiers dont dispose le sport aux USA, les disciplines féminines restent encore largement à la traîne en termes d’émoluments et de couverture. De quoi faire dégoupiller certaines athlètes… Plus récemment, c’est la jeune pépite Sabrina Ionescu qui a lâché une sortie sur le sujet, via les réseaux sociaux.
Si la NBA et les autres ligues majeures masculines connaît un succès florissant, avec des revenus augmentant pratiquement chaque année, le constat est beaucoup moins positif quand il s’agit d’observer les tendances dans le domaine féminin. L’intérêt pour ce dernier est minime, ce qui a notamment des conséquences désastreuses sur le plan financier. Il suffit de voir le cas de la WNBA pour s’en rendre compte, elle qui perd en recettes saison après saison.
Or, certaines sportives font à présent tout ce qu’elles peuvent pour y remédier, à commencer par Sabrina Ionescu. Draftée en première position en 2020, la meneuse de jeu du New York Liberty est l’une des stars montantes du championnat. L’ancienne pensionnaire d’Oregon est consciente des limites financières du monde athlétique féminin, et s’est lâchée en long et en large sur Twitter récemment. Sa demande principale, davantage de visibilité médiatique :
Sabrina Ionescu plaide pour une meilleure rémunération du sport féminin
I wish I could open my social media and see highlights about Women’s sports. ESPN, Sportcenter, Bleacher Report etc. post about the NBA, NFL and Men’s NCAA right now. There are so many top 25 teams battling in the Women’s NCAA right now, with NO coverage. 😡
— Sabrina Ionescu (@sabrina_i20) November 21, 2021
Do Better.
J’aimerais pouvoir ouvrir mes médias sociaux et voir les meilleurs moments du sport féminin. ESPN, Sportcenter, Bleacher Report, etc. publient des articles sur la NBA, la NFL et la NCAA masculine en ce moment. Il y a tellement d’équipes du top 25 qui se battent dans la NCAA féminine en ce moment, sans aucune couverture. 😡 Faites mieux.
Des propos aussi directs que fracassants, ce qu’on est tout à fait en droit d’attendre d’une pupille de Kobe Bryant himself. La bonne nouvelle pour Ionescu, c’est que sa demande a tout du moins été entendue par certains membres des hautes sphères du sport US. Joseph Tsai, propriétaire de Brooklyn, a ainsi répondu dans la foulée à son message. Le sien fut bien plus court, mais le contenu reste très similaire :
We can do better. @espn @SportsCenter @BleacherReport https://t.co/j3mBqtqqTP
— Joe Tsai (@joetsai1999) November 22, 2021
Nous pouvons faire mieux.
Sabrina Ionescu n’a pas pris de gants pour donner son avis sur la situation du sport féminin, c’est le moins que l’on puisse dire. Tant mieux, car c’est exactement le genre de sorties médiatiques qu’il faut pour faire avancer les choses !