NBA – Le drôle de club all-time où Tony Parker figure avec des légendes

La légende française des San Antonio Spurs, Tony Parker (gauche), ici en duel face à l’icône des Chicago Bulls, Michael Jordan, durant son passage aux Washington Wizards
D. Clarke Evans

Ayant sévi dans la ligue pendant presque deux décennies, Tony Parker a logiquement pu se faire une place dans certains cercles de prestige. Cependant, il est aussi membre d’un club assez curieux… où il côtoie notamment Michael Jordan ! Pas sûr que ses fans s’en réjouissent, toutefois.

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Quand on pense à Tony Parker, on l’associa immédiatement à une franchise en particulier, à savoir les Spurs. Et c’est bien normal, puisque le meneur a passé pas moins de 17 saisons dans le Texas ! On parle même tout simplement du meilleur poste 1 de l’histoire de San Antonio, avec quatre bagues de champion, un MVP des Finales et près de 16 points et 6 passes de moyenne. Difficile donc de l’imaginer autre part, sur le papier…

Or, c’est précisément ce qui s’est passé à l’été 2018, lorsque le Français a décidé de quitter les Éperons. Désireux de jouer encore un rôle majeur, TP ne s’est pas vu offrir cela par son équipe de toujours. C’est donc à Charlotte qu’il a achevé sa carrière, ratant les playoffs après une campagne à 9.5 points de moyenne. Rien de scandaleux, mais on est bien loin de la sortie par la grande porte qu’il méritait.

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La saison 2018-19 à Charlotte, l’anomalie de la carrière de Tony Parker

Or, en se penchant sur le sujet, on se rend compte que Parker est loin d’être le seul joueur à avoir vécu une telle histoire. Le meilleur exemple ? Michael Jordan en personne ! Tout le monde à l’époque souhaitait qu’il raccroche en tant que membre des Bulls, ce que le sextuple champion a fait… pendant un certain temps. Sauf qu’il a décidé de remettre ça en 2001, enfilant le maillot des Wizards dont il était aussi le président. De quoi donner des cauchemars à Chi-Town…



Si l’on reste du côté du backcourt, on peut également évoquer le cas Dwyane Wade, qui a joué non pas pour une mais carrément deux autres franchises que Miami. En froid avec Pat Riley, Flash avait mis cap sur Chicago en 2016 dont il est originaire. Un an plus tard, il rejoignait même LeBron James à Cleveland ! Cela n’a duré que quelques mois cependant, et l’arrière a finalement achevé sa carrière en Floride. C’était la moindre des choses !

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Quant aux monstres du secteur intérieur, certains n’ont eux non plus pas échappé une fin de carrière indigne de leur standing. Comment ne pas évoquer Hakeem Olwajuwon, transféré par Houston à… Toronto en 2001. Un crime de lèse-majesté compte tenu de son statut mythique chez les Rockets ! Idem Pour Patrick Ewing, icône des Knicks qui fut envoyé à Seattle en 2000, alors qu’il avait notamment mérité des adieux glorieux au Madison Square Garden.

Cela montre cependant aussi à quel point il est compliqué de faire toute sa carrière eu sein d’une seule et même équipe. Les Dirk Nowitzki, Kobe Bryant et autres Magic Johnson sont pratiquement des anomalies à ce point, ce qui n’a fait que renforcer leur popularité auprès des supporters locaux. Malheureusement, la NBA étant aussi un business, les franchises sont parfois forcées de prendre des décisions difficiles… bien que ces dernières soient parfois très contestables.

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Tony Parker n’a peut-être pas eu la chance de prendre sa retraite aux Spurs, mais il restera à jamais dans les livres d’histoire des Texans, ainsi que dans les cœurs des fans. C’est finalement ça, le plus important.

All-Time NBA 24/24 Tony Parker

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