Sans véritable surprise, les Pistons occupent déjà les tréfonds du classement de la conférence Est. Pire, Cade Cunningham et ses coéquipiers ont réussi à entrer dans l’histoire en signant du jamais vu depuis 1961… mais dans la médiocrité !
Au moment de livrer ses pronostics pour la conférence Est, ils étaient peu à donner cher de la peau des Pistons. Les pré-dispositions d’avant-saison tendent à se confirmer après 3 semaines de compétition. Aperçus à 9 reprises sur les parquets depuis l’Opening Night, les hommes de Dwane Casey ne sont repartis avec la victoire… qu’à une seule reprise. Ce succès, remporté face au piètre Magic, s’inscrirait presque en trompe-l’œil.
Certes accrocheurs face à de vaillants adversaires, comme contre les Bulls, les 76ers ou les Nets, les joueurs de Detroit n’ont cependant jamais dépassé la barre… des 110 points inscrits. Les problèmes se trouvent donc principalement en attaque à Motor City, et sont symbolisés par les difficultés rencontrées par le 1st pick de la dernière Draft, Cade Cunningham.
Les Pistons ne mettent rien dedans
Il serait néanmoins réducteur de résumer le manque de réussite offensive des Pistons à celui de son nouveau prodige. La défaillance est bel et bien collective dans le Michigan, et atteint même des sphères historiques. C’est ce qu’est venue confirmer une statistique assassine pour le jeune roster.
The Pistons are shooting 39.5% as a team — as it currently stands, that mark is the lowest by a team in the last 60 seasons.
— StatMuse (@statmuse) November 5, 2021
They also currently have the 12th worst offense since the three-point era (1980). pic.twitter.com/f6mqGTjIcI
Les Pistons shootent 39.5% en tant qu’équipe – à l’heure actuelle, cette marque se place comme la plus faible d’une équipe sur les 60 dernières années.
Ils possèdent en outre la 12ème pire attaque depuis l’introduction de la ligne à 3 points (1980).
Après avoir vu ça, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi Detroit galère autant sur ces premières semaines de compétition. Toutefois, les fans de la franchise peuvent se réconforter, en se disant que leurs protégés ne peuvent que s’améliorer à partir de là. Il le faudra à tout prix, s’ils souhaitent éviter de sélectionner en première position de la Draft deux ans d’affilée !
Les Pistons vivent des heures bien sombres offensivement, dignes des années… ’60. C’est dire, tant le basket était différent à l’époque !