Pour recruter des stars dans un marché restreint, les franchises rivalisent parfois d’imagination afin de convaincre les plus grands noms de la ligue. Mais dans le cas des Suns, sous le coup d’une enquête de la ligue, des propos très choquants ont été tenus…
Robert Sarver survivra-t-il à l’énorme scandale qui le frappe ? Rien n’est moins sûr. Le journaliste ESPN Baxter Holmes a publié une enquête au vitriol qui met en lumière de gravissimes accusations de racisme, sexisme, misogynie et harcèlement de la part de l’homme d’affaires envers une bonne partie des employées de la franchise de l’Arizona.
Sarver a choisi de se défendre et de tout nier en bloc ou presque, tandis que la NBA, via son porte-parole Mike Bass, a annoncé l’ouverture d’une enquête interne qui pourrait avoir de grosses conséquences (on se souvient par exemple de l’affaire Donald Sterling aux Clippers). Il faut dire que certains éléments laissent bouche bée, comme celui de l’utilisation souhaitée… de strippeuses pour recruter des stars.
Des strippeuses pour attirer des All-Stars, la demande troublante de Sarver
Une des 70 sources interrogées par Holmes lui a raconté cette anecdote choquante, que le journaliste dévoile :
Quand les Suns tentaient de recruter LaMarcus Aldridge, alors agent-libre, en 2015, la franchise savait qu’Aldridge avait de jeunes enfants dans le Texas, et que jouer près d’eux était séduisant pour lui.
Durant la phase de recrutement, Robert Sarver a fait savoir auprès de 2 exécutifs de la franchise que les Suns devaient faire en sorte que des strippeuses locales soient mises enceinte par des joueurs NBA afin que ces même joueurs aient des enfants à Phoenix ou aux alentours, et se sentent obligés d’être proches d’eux, donnant ainsi un avantage aux Suns durant la free-agency.
Un plan machiavélique, sans beaucoup de considération pour les êtres humains et en particulier pour les femmes, que Sarver a nié, comme beaucoup d’autres accusations. Il n’en demeure pas moins qu’ajoutée aux autres ragots accablant, cette histoire n’arrange pas les affaires du businessman, embarqué dans une bien ambitieuse campagne pour se réhabiliter et sauver sa peau.
Le propriétaire fait corps pour l’instant, mais son destin est surtout entre les mains de la NBA. L’enquête conduite par la ligue devrait prendre un certain temps, et ce sont les conclusions qui en découleront qui sonneront (ou non) le glas de l’ère Sarver à Phoenix. Une vente « forcée » en catimini fait partie des options envisageables.
Colérique, manipulateur et sans grande considération pour ceux autour de lui, notamment les femmes, Robert Sarver est dans de sales draps. Et cette affaire de propos sur les strippeuses n’aide en rien…