Larry Bird est une légende vivante du basket-ball, ainsi qu’un véritable réservoir à records. Or, il se trouve qu’il doit désormais partager l’un d’entre eux avec un joueur en activité… et l’identité de ce dernier devrait surprendre pas mal de monde !
On peut dire que 2020-21 a été une saison aux deux visages pour Julius Randle. Ce dernier a ainsi montré un visage peu glorieux en playoffs, se faisant éliminer avec New York par les Hawks dès le premier tour. L’ex-joueur de la fac de Kentucky y était d’ailleurs pour beaucoup, avec une adresse absolument dramatique au scoring ainsi qu’énormément de pertes de balles (30% au shoot dont 33% de loin, 4.6 turnovers par match). Pas franchement de quoi finir un exercice en beauté…
Pour autant, cela n’enlève rien à l’exceptionnelle campagne régulière de l’ancien Laker, qui a littéralement explosé aux yeux de tous. 24.1 points, 10.2 rebonds et 6 passes de moyenne : l’intérieur était sur absolument tous les fronts pour les Knicks, s’éclatant visiblement dans les systèmes de Tom Thibodeau. Sans surprise, il a d’ailleurs été élu Meilleure Progression de l’Année, preuve qu’il a bien marqué les esprits ! D’autant plus qu’il a surpris par son adresse extérieure, en shootant à plus de 41% à trois points.
Julius Randle a égalé une performance unique de Larry Bird
Des chiffres très impressionnants donc, mais pas seulement. Cette polyvalence est en effet très rare en NBA, malgré le rythme de plus en plus rapide du jeu outre-Atlantique. En fait, quand on se penche sur le sujet, on se rend compte que la performance du Knickerbocker est pratiquement unique dans l’histoire de la ligue ! Comme l’explique Basketball Forever, il rejoint une légende de la balle orange dans un club dont eux seuls sont membres :
Seuls Randle et Larry Bird ont atteint des moyennes d’au moins 20 points, 10 rebonds et 5 passes par match sur une saison tout en ayant un pourcentage de tirs à 3 points d’au moins 40 %. Croyez-le ou non, mais Randle est dans la même ligue que Bird sur la base des chiffres.
Pour être plus précis, sachez qu’en 1984-85, l’ailier de Boston a tourné 28.7 points, 10.5 rebonds et 6.6 passes par rencontre, le tout à 42.7% derrière l’arc. Des statistiques tout simplement ahurissantes, et qui ont logiquement faites de lui le MVP de la saison régulière. Seul bémol ? Il n’a pas su se récompenser avec un titre, les C’s s’inclinant 4-2 en Finales face aux Lakers. Un scénario qui n’est pas sans rappeler la saison 2015-16 de Stephen Curry !
Bien évidemment, cela ne veut en aucun cas dire que Randle est désormais aussi bon que son illustre aîné, loin de là. Cependant, cela montre bien à quel point il a su progresser au fil du temps, devenant ainsi une plaque tournante de son équipe. Les attentes seront élevées pour lui en 2021-22, New York voulant jouer des coudes en playoffs. Il va donc falloir répéter ces chiffres, ce qui ne sera pas chose aisée !
Julius Randle peut être fier de lui, car rejoindre Larry Bird dans une catégorie statistique est absolument remarquable. À lui de montrer qu’il ne s’agissait pas simplement d’un feu de paille !