Comme n’importe quelle superstar de son rang, Kevin Durant cherche à attirer les meilleurs joueurs dans son équipe. C’est ce qu’il a fait l’an dernier avec Blake Griffin, en lui envoyant un message au contenu concis… et légèrement vulgaire.
Avec plusieurs top-franchises à ses pieds suite à son buy-out aux Pistons, il ne manquait certainement pas de choix. Au final, Blake Griffin a choisi de rejoindre Brooklyn en mars dernier. Une décision en partie prise sous l’influence de Kevin Durant, d’après son propre aveu. Durant son récent passage dans l’émission In Depth with Graham Bensinger, l’intérieur a cependant tenu à balayer les soupçons de tampering.
Je ne veux pas vraiment dire que c’était du recrutement, ça n’en était vraiment pas. Une fois que l’accord avec Detroit était proche d’être trouvé, j’évaluais les différentes options qui s’offraient à moi, et je connaissais Kevin, James (Harden) et Kyrie (Irving) depuis longtemps. On avait déjà fait des workouts ensemble par le passé. Et à ce moment-là, on n’a fait que discuter par messages. Ça s’est vraiment résumé à ça.
Le message cru de Durant pour recruter Blake Griffin
Certes, KD n’a pas dû être le seul joueur d’ampleur à tenter de convaincre Griffin de le rejoindre. Néanmoins, c’est lui qui a su se montrer le plus persuasif, bien aidé par le projet XXL de sa franchise. Jusqu’ici, le contenu de son discours restait cependant inconnu. Blake est venu parer à ce désagrément, en révélant les propos familiers tenus par le Slim Reaper.
Je ne veux pas faire croire que je n’ai pas apprécié sa démarche. Un jour, quelqu’un m’a demandé, « Qui a le plus essayé de te recruter ? » Et j’ai juste répondu « Kevin ». Ce n’est pas comme s’il avait pris un vol pour venir chez moi, ce n’était pas ce genre de recrutement. C’était juste, genre, « Hey, ramène ton c*l à Brooklyn, et essayons de faire un run. » Quand un joueur de ce calibre vous dit quelque chose comme ça, ça a vraiment de la valeur, c’est sûr.
Décidément, Durantula sait s’y prendre en matière de pitchs de recrutement express. Celui qu’il avait adressé à LaMarcus Aldridge, encore plus raccourci, avait lui aussi porté ses fruits. À défaut d’avoir réussi à conduire les siens vers le titre, le MVP 2014 peut donc se satisfaire d’avoir parfaitement su enfiler la casquette de GM des Nets. De quoi rappeler son bon vieux compère et rival LeBron James.
Loin de Kevin Durant, l’idée de livrer un long speech pour convaincre les top free agents de le rejoindre aux Nets. KD fait dans l’efficacité, et ça a plutôt tendance à payer !