S’il ne joue plus depuis maintenant un an et demi, Joakim Noah continue d’inspirer certains joueurs à travers la ligue. Un grand nom de New York a même expliqué qu’il se servait de lui comme exemple à suivre pour les rookies ! En même temps, il n’est pas très objectif sur le cas du Frenchy…
Après 13 ans dans la ligue, Joakim Noah s’en est allé par la petite porte, en 2019-20. L’intérieur avait obtenu un contrat de dix jours aux Clippers, lui permettant de jouer cinq petits matchs dans la Cité des Anges. Ce furent toutefois ses derniers en NBA, et l’ex-international tricolore a dû faire ses adieux, son style de jeu ne collant pas avec l’évolution du jeu sur les saisons précédentes.
Cela ne veut toutefois pas dire qu’il n’a pas laissé sa marque outre-Atlantique, son style ultra-énergique et passionné ayant en effet impressionné plus d’un de ses pairs. Parmi ces derniers, Derrick Rose est notamment revenu sur son cas, en parlant de son travail de mentor aux Knicks. L’ancien Bull a ainsi expliqué qu’il conseillait le rookie Jericho Sims en lui parlant de son passé avec le Français :
Je lui ai dit que quoi qu’il arrive, si j’ai le ballon, si je saute en l’air, il faut toujours faire attention à moi jusqu’à ce que je me débarrasse du ballon. Parce que parfois je saute en l’air et je lui fais une fausse passe pour qu’il puisse faire un lay-up. Je lui ai dit tout ce que j’ai dit à Joakim (Noah) ou à tout autre joueur avec qui j’ai joué : De toujours garder leurs yeux sur moi pour qu’ils puissent marquer des paniers faciles.
D-Rose et Jooks sont amis de longue date, les deux hommes ayant joué près d’une dizaine d’années ensemble entre New York et Chicago, où ils ont fait leurs débuts. Ce n’est donc pas étonnant que le MVP 2011 se montre aussi positif sur son ex-coéquipier ! Ils continuent d’ailleurs de se voir régulièrement, ce qui avait mené à une photo virale il y a quelques semaines.
Le bel homme de Derrick Rose envers Joakim Noah
Pour autant, si on se penche sur ce que dit le meneur, on se rend rapidement compte que l’exemple est tout à fait justifié. C’est pendant la saison sophomore de Rose que les stats offensives de Noah ont sensiblement augmenté, passant de moins de 7 points à presque 11 par rencontre. Dans le même temps, le nom de tirs tenté par le pivot a quasiment doublé, signe que la connexion était établie entre les deux hommes après une année de rodage.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les meilleures moyennes au scoring du Français furent en 2012-13 et 2013-14, lorsque la superstar de Windy City était sur le carreau. Il fallait certes répartir le scoring entre le reste de l’effectif, mais Joakim avait montré qu’il pouvait mener une équipe en l’absence de Pooh. Cela s’est d’ailleurs vu en 2014, avec un titre de DPOY et pas mal de votes pour le titre de MVP. La preuve qu’il a su mettre à profit les enseignements du scoreur.
On notera l’ironie de citer Joakim Noah en bien du côté des Knicks, son passage dans la Grosse Pomme s’étant très mal passé. Mais bon, quand on a Tom Thibodeau et Derrick Rose sur place, difficile d’entendre un autre discours !