Échangé au Heat cet été, Kyle Lowry laisse un gros héritage derrière lui aux Raptors. Pour autant, certains dans l’Ontario auraient sabré le champagne après l’annonce du trade… En effet, les Canadiens s’en seraient débarrassés parce qu’il ne s’entendait pas avec un cador de l’effectif !
Si à 35 ans, il n’est clairement plus dans son prime, le départ de Kyle Lowry fut tout de même particulièrement marquant à Toronto. Meneur titulaire de l’équipe championne en 2019, il avait en plus disputé neuf saisons et 960 matchs de saison régulière pour les Dinos, le tout à 15 points et 6 passes de moyenne. De quoi être considéré comme le meilleur poste 1 de l’histoire de la franchise !
Et pourtant, son échange vers le Heat pourrait bien être l’équivalent d’une bouffée d’air frais pour certains de ses anciens coéquipiers. C’est en tout cas ce que l’on comprend des paroles de Fred VanVleet, au cours d’un entretien avec TSN. Selon l’arrière, Lowry marchait notamment sur les plate-bandes de Pascal Siakam. En plus de ça, l’association des deux hommes était loin d’être efficace :
Fred VanVleet was asked about Pascal Siakam's comments to The New York Times (that he didn't feel like 'the guy' after signing his extension). His answer was as nuanced as you would expect from FVV: pic.twitter.com/LVeljgxdXT
— Josh Lewenberg (@JLew1050) September 27, 2021
Je pense que ce qui s’est passé, c’est que Kyle Lowry était tellement inamovible, une telle force avec son statut de Hall of Famer… Ce n’est pas quelque chose du genre » je n’aime pas ce gars » ou » je ne lui fais pas de passes « , c’est une petite nuance que vous ne comprendriez jamais à moins de jouer au plus haut niveau. Quand Kyle ne jouait pas, Pascal et moi avions une meilleure alchimie.
De toute évidence, le fit entre le vétéran et le Camerounais était donc tout sauf idéal, ce qui expliquerait en partie pourquoi les stats de ce dernier furent si décevantes l’an passé. FVV ajoute par ailleurs qu’à cause de sa mentalité de leader chevronné, Lowry aurait eu du mal à laisser les rênes de la franchise à Spicy P. Et ce, malgré le fait que celui-ci avait désormais le statut d’une superstar :
Siakam partait du principe que « j’ai été payé le maximum et que tous les fans attendaient de moi que je devienne ceci ou cela ». Avec cela, il y a eu beaucoup de responsabilités, mais Lowry n’a pas simplement tiré sa révérence avec grâce. Il ne serait pas Kyle Lowry s’il le faisait, il ne va pas se retirer et laisser quelqu’un d’autre mener l’équipe à sa place.
Pascal Siakam en avait donc marre d’être dans l’ombre de Kyle Lowry, voilà qui semble clair. Celui-ci étant désormais à Miami, il va avoir l’occasion de montrer qu’il peut bien être le franchise player des Canadiens. Il vaudrait mieux qu’il y parvienne !