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Certes connu pour son illustre carrière de basketteur, Michael Jordan a néanmoins eu l’occasion de tester plusieurs autres disciplines au cours de sa vie. Et c’est bien l’une d’elles, qu’il affectionne tout particulièrement de nos jours, qu’il qualifie de plus compétitive.
Les nombreux spectateurs de The Last Dance ont pu le découvrir lors de la sortie du documentaire : Michael Jordan n’a pas toujours été prédestiné à jouer au basket. Jugé trop petit pour intégrer l’équipe 1 de son lycée à l’âge de 15 ans, il a cependant persévéré, et peut aujourd’hui s’en féliciter. Ses efforts lui ont ainsi permis de devenir l’un des, si ce n’est le meilleur joueur de l’histoire de la NBA.
Mais avant d’être un amoureux de la balle orange, MJ apparaissait surtout comme un grand amateur de sport. Il l’a démontré pendant sa carrière, avec une interlude d’un an et demi passée en tant que joueur de baseball, mais aussi après son départ en retraite. Récemment en discussion avec Stephen Curry, il a justement estimé que c’est bien l’une de ses « autres » disciplines favorites qui s’avère être la plus relevée, à savoir… le golf.
J’ai commencé à jouer au golf parce que, d’après moi, d’un point de vue compétitif, c’est le sport le plus difficile à jouer. (Au basket), je peux toujours répondre à un adversaire, qu’il soit bon en défense ou en attaque, qu’importe. Mais au golf, c’est comme jouer face à un miroir. Il faut se battre contre soi-même constamment, pour essayer d’atteindre la perfection. À chaque swing. À chaque putt.
Un avis que n’a évidemment pas démenti son interlocuteur, lui aussi grand adepte des greens et des clubs. Tous deux se rejoignent en affirmant que le golf requiert beaucoup plus de ressources mentales que le basket, puisqu’il ne fait appel qu’à ses propres qualités. Impossible, dès lors, de reprocher quoi que ce soit à quelqu’un d’autre lors d’un échec. Et lorsque Mike s’énerve contre lui sur les parcours, il possède heureusement une échappatoire.
Pour une personne compétitive comme moi, c’est ce qui me permet de rester sain d’esprit. Parce quand je m’éloignais du basket, c’est ce qui me permettait de continuer de faire appel à mes gènes de compétiteur. Maintenant que je n’ai plus le basket, j’ai le golf, et c’est ce sport qui me rend fou ! Donc je vais pêcher de temps en temps, parce que je dois faire preuve de patience, et je peux par la suite la retranscrire au golf.
Pas de doute pour Michael Jordan : le golf est bien le sport le plus exigent en matière de force mentale. Les fans de NBA devraient néanmoins camper sur leurs positions, et privilégier le côté spectaculaire de la ligue !
