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Véritable monstre physique et terreur de tous ses adversaires, Wilt Chamberlain avait toutefois peur d’un jouer – un seul – durant son illustre carrière NBA. Et non, il ne s’agit pas de Bill Russell !
Si Bill Russell est bel et bien celui qui a gagné le plus de titres de l’histoire de la NBA, Wilt Chamberlain est probablement le joueur le plus impressionnant des deux. D’ailleurs, malgré le grand respect entre les deux hommes, le Big Dipper n’a jamais vraiment digéré la différence de perception entre eux, en lâchant une punchline qui ne laisse que peu de doutes sur le fond de sa pensée.
Auteur de lignes de stats gargantuesques, capable de prouesses physiques totalement impensables à l’époque, Chamberlain a régné en maître sur les raquettes de la ligue… sauf face à un joueur en particulier. C’est en tout ce qu’a révélé Julius Erving lors d’un passage dans le podcast « The Knuckleheads » :
Une fois, j’étais en train de m’infiltrer dans la raquette pour aller dunker sur Elvin Hayes, et je vois ce satané Wes Unseld qui était là pour aider. Je savais que Wes était capable de te faire mal et de ne même pas cligner des yeux. Il aspirait le courage de toute l’équipe adverse, même de tes propres coéquipiers, qui ne venaient même pas pour t’aider à te relever parce qu’ils avaient peur de se faire cogner aussi !
Il était le seul mec dont Wilt Chamberlain avait peur, et j’ai toujours entendu ça dans la ligue. Tout le monde le savait.
Wes Unseld est arrivé en NBA en 1968, à l’époque où le Big Dipper commençait à décliner physiquement. Les deux pivots se sont donc côtoyés pendant 5 ans, et Chamberlain était visiblement bien content de ne plus avoir à croiser son rival lorsqu’il a mis un terme à sa carrière en 1973.
Au delà de cette réputation, Unseld, mort en juin 2020, était aussi et surtout un très bon joueur, petit pour un pivot (2m01) mais bâti comme un tank (111kg). Quintuple All-Star, il affiche des moyennes en carrière de 10.8 points, 14 rebonds et 3.9 passes décisives.
Wilt Chamberlain apeuré par un adversaire ?! Ca parait fou, et c’est pourtant vrai. Wes Unseld a une sacrée ligne sur son CV pour la postérité.
