Certaines choses ne changent décidément pas. De retour face aux journalistes pour le « media day », Gregg Popovich a envoyé une cartouche sans pitié à Manu Ginobili. Sacré Pop !
Non sans esclandres, Gregg Popovich a rendu son tablier de head coach de Team USA avec le sentiment du devoir accompli. Ses troupes ont en effet ramené l’or olympique de Tokyo, après des défaites, des doutes, des polémiques, et une victoire de 5 points face à la France pour clôturer l’aventure et assurer l’essentiel. Désormais, cap sur San Antonio pour Pop.
A l’orée du media day, l’actualité de la franchise texane a surtout été marquée par le comeback de Manu Ginobili dans le Texas. Pas sur les parquets, évidemment mais dans un rôle de consultant qui lui permettra de dispenser son précieux savoir à tous les étages.
Quelques années après Tim Duncan, le retour d’El Manu a évidemment fait plaisir à tout le monde à San Antonio. La différence entre le reste du monde et Gregg Popovich, c’est ce que dernier ne l’a pas vraiment montré ! Dans son style toujours laconique, le mythique entraîneur a lâché une punchline virale quand un journaliste lui a demandé la raison du comeback de Ginobili :
Pop on why Manu returned: “His wife needed him gone.”
— Tom Orsborn (@tom_orsborn) September 27, 2021
Pop sur pourquoi Manu Ginobili est revenu : « Sa femme avait besoin qu’il dégage »
Hilarité des journalistes, évidemment, et signe que Popovich est toujours en grande forme – peut-être même soulagé et libéré après l’été qu’il a vécu. Cette saison, les Spurs présenteront une équipe remaniée après le départ de Patty Mills et DeMar DeRozan notamment, et les arrivées de Zach Collins, Thaddeus Young ou encore Doug McDermott.
Quelles ambitions nourrir dans la conférence Ouest avec l’effectif texan ? Dur à dire, mais se qualifier pour les playoffs apparaitrait comme une véritable performance, pour ne pas dire davantage. Attention tout de même, Pop nous a surpris plus d’une fois.
Pas besoin de pré-saison pour Gregg Popovich : il est déjà en mode playoffs en ce qui concerne les punchlines. Pour le plus grand plaisir des journalistes… et des fans !