NBA – « J’étais ravagé à cette période, obligé de prendre des drogues »

Les joueurs NBA sont des privilégiés qui ont la chance d’avoir transformé leur passion en un métier, et un métier qui paie extraordinairement bien qui plus est. Mais tout n’est pas rose dans la vie de ces athlètes de haut niveau. Certains ont des coups de mou, c’est notamment le cas d’un Français.

La vie de joueur NBA n’est pas toujours facile… Entre les déplacements incessants, les états de forme qui peuvent varier, ou encore les nombreuses critiques après une mauvaise performance, la santé mentale des athlètes est mise à rude preuve tout au long de l’année. Si de plus en plus de joueurs s’ouvrent à ce niveau en parlant ouvertement de leurs soucis, la majorité est toujours silencieuse.

Et il y a un élément qui peut avoir un énorme impact sur le moral des stars : les blessures. Quoi de pire pour un sportif que de voir ses coéquipiers jouer, se battre, briller, pendant une longue phase de rééducation. Du jour au lendemain un talent peut être privé de sa passion et de son métier pendant plusieurs mois, ce qui est particulièrement dur à avaler pour ces hommes programmer pour la compétition.

C’est malheureusement ce qu’a connu Joakim Noah lors de son passage à New York… Après avoir signé un énorme contrat dans sa ville natale, le pivot tricolore était attendu comme le messie par les supporters des Knicks. Mais en raison des blessures, il n’a jamais pu faire honneur à son statut d’ancien défenseur de l’année, chose qui a été difficile à gérer. Il a expliqué sa descente aux enfers dans le KnuckleHead Podcast.

J’étais totalement mort à New York. Vous voyez ce que je veux dire ? J’étais blessé. Je devais gérer trois blessures en même temps, je prenais des drogues pour pouvoir gérer la douleur. J’étais complètement mort. C’était mon quotidien là-bas. Et ce n’est pas facile de s’en sortir. De nombreux athlètes doivent malheureusement vivre ces périodes sombres.

Les gens pensent que les athlètes se font simplement opérer et voila. Mais on doit essayer de remonter la pente moralement aussi. Les médecins me disaient : « Oh, ce n’est rien il va revenir dans quatre ou six semaines. » De quoi ils parlent ? Je dois me frotter aux athlètes les plus costauds et les plus rapides du monde, et je suis totalement mort. Je ne peux pas bouger mon épaule, pas bouger mon genou, c’était trop difficile.

Joakim Noah ne doit pas garder un immense souvenir de son passage à New York, la faute aux blessures et aux médicaments. Si cette interview n’adoucira pas la douleur des fans des Knicks, elle permet au moins de mettre en avant un aspect bien trop souvent oublié chez ces sportifs : les difficultés mentales.

Joakim Noah ne pouvait plus se passer de ses médicaments lors de son passage aux Knicks, ce qui n’est pas forcément une bonne chose pour un sportif de haut niveau. Les fans regrettent ce passage, le joueur aussi.